• Mariage arrangé page -3-

     

     

    Mariage arrangé

     

    Les Jeunes femmes de Paris et des banlieues alentours affichaient une assurance et une liberté nouvellement acquise depuis que tous les jeunes hommes avaient été mobilisés. Lors de la libération, beaucoup n'étaient pas rentré, et ceux qui étaient revenus étaient trop souvent diminués, ne se sentaient plus à leur place. Les femmes n’avaient peur de rien et bien souvent, elles remplaçaient leur mari revenu de la guerre sans jambe ou sans bras. Beaucoup de ménages ne se sentaient plus en phase et divorçaient.

    L’armistice avait été officiellement prononcé ; mais les affrontements entre, d’une part, les français, les alliés, et de l’autre, les allemands qui en étaient à leur deuxième défaite et humiliation, depuis 14/18, continuaient avec acharnement, et vengeance, tout en se repliant vers le Rhin, à exterminer les pauvres gens des campagnes. Cette seconde humiliation du peuple germanique les avait rendu furieux. Les dernières poches de soldats qui résistaient bon gré mal gré, tout en se retranchant dans des bastions, continuaient de tuer sans raison et ce, jusqu'à ce qu'ils soient eux même exécutés ou repoussés derrière la frontière Allemande et jusqu'à Berlin en ruine : ville détruite par les alliés. Ceux que l’on prenait avant qu’ils ne se sauves en Amérique avec de faux papiers, étaient fait prisonniers, à la merci des français des russe, des Anglais et des américains. Chacun des alliés avaient revendiqué une partie de l’Allemagne.

    Les Parisiens avaient libéré leur capitale non sans avoir encore subit beaucoup de perte du côté français. Les alliés étaient entrés dans Paris libéré grâce aux parisiens et au général De Gaulle, et ça valait tous les sacrifices du monde. Beaucoup de soldats et civiles manquaient à l’appel sans compter les règlements de compte qui avaient lieu en plein Paris. Les couples qui s’étaient enrichis grâce au marché noir, et qui avaient été repérés, étaient passés par les armes et l'on se partageait les réserves bien cachées dans les sous sols : que ce soit des denrées alimentaires ou des vêtements ou encore de la viande, de la lingerie, des cigarettes, du chocolat etc. Les collabos devaient payer leur trahison sur l’heure et sans jugement : juste châtiment dont la France libérée estimaient avoir droit. Les hommes et les femmes devenus fous de vengeance, réclamaient justice, et dans les rues même. les collabos étaient fusillés sans jugement. Les femmes qui avaient couché avec l'ennemi étaient tatouées entre les deux seins ou sur le front en plus d’être tondues, défilaient nues dans les rues, et conduites jusqu’aux réverbères où elles étaient pendues devant la foule en délire. Lorsqu’un semblant d’ordre fut rétablit, les femmes qui n'avaient rien à se reprocher, ne comptait pas lâcher leurs privilèges et leurs acquits. Les hommes fur bien obligés de lâcher du mou se rendant compte du chemin qu’elles avaient parcourut pendant leur absence. En fin de compte, leur moitié était tout aussi capable pour certaines actions, qu’eux mêmes, si ce n’est plus, car elles usaient de leur intelligence bien plus que de leurs muscles : ceci compensait largement cela. Dans l'adversité, ces femmes avaient une volonté insoupçonnée. Leurs inventivité, leur courage les faisait se dépasser. Il fallait, à présent, compter avec elles !

     

    A suivre...

     

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