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    Refus du passé

     

    Le sursaut de défense de Geneviève s'accentua et elle réagit à cette avalanche d'injures en hurlant de la laisser tranquille,  lorsqu'elle vit son beau père enlever sa ceinture pour la corriger comme-ci le fait d'être sa bru, d'après lui, lui en donnait  le droit. Geneviève le voyant arriver sur elle, recula en hurlant de plus belle :

    — Ne me touchez pas ! Vous n'avez aucun droit sur moi ! Vous ne me faites pas peur, lui lançât-elle en le provocant. Je ne me soumettrais jamais ! Vous êtes un rustre ! Un goujat ! Un rebut de la nature comme votre fils ! Ne faites surtout pas un pas de plus ou je vous assomme avec mon sac ! 

    N'écoutant pas sa belle-fille, le vieille homme continuait d'avancer sans se soucier de sa mise en garde ; mais Geneviève ne comptait pas se laisser flageller par ce butor.

    —N'avancez plus ou vous allez comprendre ce que peut faire une femme maltraitée en colère !

    Tout en reculant, la main de Geneviève rencontra par hasard un gourdin que son mari avait dû poser là, dans le coin du vestibule, près du porte manteau. Cette arme était la bien venu en cette situation critique pour elle. Lâchant son sac sans se poser de question, elle saisi le gourdin d es deux mains, se disant que si cet instrument était à cet endroit, c'était pour de bonnes raisons : en l'occurrence : pour se faire battre par son mari, ou se défendre contre cette brute qui s’apprêtait à la corriger.

    Se rendant compte que ce gourdin avait été placé là intentionnellement par Robert au cas ou elle se pointerait alors qu'il se trouverait présent en même temps qu'elle, elle n'éprouverai aucun remord à frapper sur son beau-père, prête à l'affronter si celui-ci devait la cravacher. Geneviève, se sentant sûr d'elle, comptant bien faire des ravages dans les deux familles dont elle ne voulait plus faire partie, décida à lâcher la bombe qu'elle gardait en elle depuis le viol de son grand frère lors de ses quinze ans. Elle venait de se rendre compte qu'elle pouvait retourner la haine que sa mère lui  témoignait en dévoilant, à la face de son paysans de beau-père et qui, sans nul doute, allaient faire du bruit dans les chaumières. C'était là, son ultime vengeance : détruire la réputation des Delaplace que sa mère s'était bien appliquer à porter aux nues comme étant une des familles du quartier, dont la fortune non négligeable la comptait parmi la bourgeoisie de Normandie venue s'établir en banlieue Parisienne, la plus respectable. 

    Ahuri devant tant d’horreurs dissimulées pour rayer les enfants bâtards mi au monde par leur fille Geneviève sans que personne ne soit au courant du trafique de cette famille afin de chercher à caser la fille que la mère Delaplace n'aimait pas, ayant ainsi pris, lui-même, pour un pauvres imbéciles, le mettait hors de lui. Il venait soudainement de comprendre la raison de la conduite de sa belle fille. La détermination de Geneviève à se défendre stoppa net Monsieur Cadoret. Sa ceinture dans sa  main  levée pour la rabattre sur sa bru, retomba le long de ses pantalons.

    Geneviève avança de deux pas, frondeuse, le gourdin toujours prêt à l'emploi, intimant à son beau-père de reculer. Celui-ci s’exécuta à regret, complètement médusé par les incroyables révélations que sa belle-fille venait de lui faire et  qui, d'une voix soudainement agressive et méconnaissable, le clouait sur place. Ballot, hébété, il se balançait d'une jambe sur l'autre, aidé de sa canne, l'air complètement effaré, déstabilisé par la hargne soudaine de cette jeune femme qui n'était plus du tout la même que celle qu'il avait connus.

    Geneviève s'en aperçu et ne lâcha pas l'ascendant qu'elle  venait d'avoir sur lui. Elle haussa la voix de plus belle :

    — Allez ! Reculez encore ! 

    Le vieille homme  obtempéra sans mot dire. 

    —  Avant de tourner les talons, rendez-moi le double de la clef que vous détenez, et qui vous a été remise, je suppose, par votre fils. Maintenant, sortez de mon domicile ! Vous n'êtes pas chez vous ici. Que je ne vous voie plus remettre les pieds de ce côté-ci de mon quartier ! Votre fils est chez les fous, et il y est très bien !

     Le père Cadoret ne demanda pas son reste, peux habitué à être remis à sa place par une femme et constatant que ça faisait la deuxième fois qu'une "femelle" avait le dessus sur lui. Il lui lança ce qu'elle lui demandait et détalla, aidé de sa canne, claudiquant maladroitement pour accélérer sa démarche comme s'il avait celle qu'il considérait comme une diablesse, à ses trousses. 

    Satisfaite d'avoir su se défendre, Geneviève se surprît à sourire après cette deuxième victoire en peux de jours sur les deux familles qu'elle exécrait. Sans s'en rendre compte, elle avait prit une belle assurance. Ce n'était quand même pas cette antiquité de vieux bonhomme qui avait la prétention de faire la loi sur elle, se dit-elle?!

     

    A suivre...

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 6 Septembre 2018 à 11:52

    Hello Ghislaine

     

    Rien de tel qu'un gourdin pour remettre en place les idées de certains, hihihi

    La menace a porté ses fruits.

    Gros bisous

    Jo

     

     

      • Lundi 26 Novembre 2018 à 13:54

        Cher Jo,

        Je m’aperçois que j'ai fais pas mal de fautes d'étourderie et de syntaxe.

        Mais ce n'est qu'un premier jet que j'écris au fur et à mesure que les mots me viennent.

        Il est sûr qu'il va falloir beaucoup de relecture pour corriger tout ça.

        Mais dans ma présentation ou dans l’accueil, je l'ai précisé.

        Si les personnes ne viennent pas prendre connaissance des informations que j'ai pu y laisser,

        il est sûr qu'ils ne peuvent savoir ce qu'il en est !

        Surtout, si tu vois des faut ça et là, dis-le moi : c'est important pour moi.

        Gros bisous et bonne semaine à toi ! Ghis.

    2
    Lundi 26 Novembre 2018 à 14:46

    Hello Ghislaine

    Je ne peux pas souligner en rouge les fautes d'étourderie comme tu dis, il y en a  mais pas tellement mais comment les repérer dans le texte? tu es la mieux placée pour te corriger, je suis certain que tu vas y arriver à force de te relire. Il faut toujours se relire le lendemain et pas le jour même, on y voit plus clair.

    gros bisous

    Jo

    3
    Mardi 27 Novembre 2018 à 11:13

    Bonjour

    voila la revanche de Genevieve, et elle a su se débrouiller et se défendre

    oui le beau pere ne comprenait que son fils, il n'avait qu'une partie de l'histoire, la version que d'un coté

    Genevieve a su relever son destin et lui dire encore les 4 vérités

     

    je reviens jeudi pour la suite, bonne journee et bon mercredi

      • Mardi 27 Novembre 2018 à 12:23

        Bonjour Jo, Tu as raison ! Suis-je bête !

        Pardonne-moi de ne pas avoir réfléchi à ce problème qui vient du fait que j'écris directement sur le blog sur le blog parce que lorsque j'ai tout transféré de Emonsite à Eklablog, vu que je n'avais pas été présente assez longtemps sur ce site qui m'a tout chamboulé en changeant de programme et passant de 3 au 4 ème programme,, je suis partie de chez eux et heureusement que j'ai trouvé Eklablog ; mais le roman n'était plus dans l'ordre : il manquait des paragraphes etc. J'ai du trier remettre tout en ordre et je me suis perdue moi-même. Je n'y comprenais plus rien. Je ne retrouvais plus les correspondances des pages. J'ai donc décidé de tout reprendre et de changer la trame de l'histoire. en roman plutôt qu'en autobiographie, ce qui me permets beaucoup plus de marche de manœuvre et voir l'impacte sur les visiteurs. Je devrais, par la suite, le retransmettre sur mon traitement de texte pour le préparer à l'édition : si possible. J'ai encore du boulot ! LOL! Amicalement, Ghis.

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