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    Chez tante Odile

     

    En me privant de ma petite fille qui seule aurait pu me donner le sentiment de devenir femme et me sentir mère, la mienne de mère avait définitivement tué l'instinct maternel qui était comme emmuré au plus profond de mon être.

    Depuis le viol que mon frère André m’avait fait subir, je ne voulais plus d’enfant. Seul Warren avait su faire renaître en moi ce sentiment maternel grâce à ce petit être que nous avions conçu ensemble, avec amour. Cette petite fille qui était le fruit de l'amour que Warren et moi nous nous portions. Warren s’en était allé trop vite. Le héros qu'il était, avait offert sa vie, comme nombre de soldats, par devoir, afin de nous libérer de la oppression Allemande.

    J’en veux à ma mère à un point tel que je ne peux vous décrire. La haine que je ressens pour cette femme sans cœur est innommable. Elle m’a fait trop de mal. Le garçon qui est le seul enfant mâle que j’ai mis au monde, et qui est de mon mari, est élevé par mes beaux-parents : La fille aussi. Pour moi, il sont aussi bâtards que le bâtard que mon frère m’a fait, sauf qu’ils sont légitimés par ce mariage absurde à mes yeux. Je n’aie jamais su ce que ces deux enfants sont devenu, et c’est aussi bien ainsi. Je ne considère pas ma petite Chantal comme une bâtarde ; mais comme une pauvre petite victime de la méchanceté de ma mère. Si Warren avait vécu, nous serions mariés, je me serais appelée madame Geneviève Campbell et ma petite fille aurait grandit aupré de nous, en Angleterre. Mon mari actuel ne connaît pas le secret que m’a mère dissimule avec tant d’acharnement. Imaginez un seul instant qu’il ait été mis au courant par des personnes bien intentionnées qui sauraient ? Posez-vous la question. Un temps de silence s'établit entre les deux femmes puis, Geneviève reprit :

    Vous voyez ce que je veux dire ? Croyez moi ! Ma mère est assise sur sa propre poudrière et je viens tout juste de me rendre compte que c’est moi qui tiens le détonateur entre mes mains. J’ai enfin une arme redoutable pour qu’elle cesse ses manigances envers moi. Je ne suis plus sa chose et elle ne s’en doute même pas ! Je vais leur faire payer à tous le centuple de ce qu’ils m’ont fait subir ! Cette fois, c’est moi qui vais mener le jeu, à commencer par ce bébé dont je ne veux pas ! Oh ! N'ayez aucune crainte ! Je viens de changer d’avis et n'abandonnerai pas l'enfant. Vous venez de me donner une idée : je ne m’en chargerais pas non plus. Mais il sera élevé par une nourrice qui voudra bien s'en charger. Êtes-vous satisfaite ? Peut importe pour moi son devenir et qui l'élèvera ! Oui, grâce à ce bébé, je vais la faire danser sur ma musique et lui rendre au centuple ce qu'elle m'a fait endurer. Cette petite est le sang des Cadoret ! Pas question cette fois de consanguinité ou de bâtardise ! Je tiens là, ma revanche ! Gardez le bébé à la pouponnière : je ne veux pas le voir. Faites part à mon mari de ma décision afin qu’il cherche une nourrice. Je reconnais le bébé comme étant ma fille pour avoir des droits sur elle au même titre que mon mari à des droit sur moi, mais c'est tout !

    Vous lui ferez part également du prénom que j’ai choisi pour elle : Elizabeth, Guylaine, Monique.

    Peut-être qu’un jour je me déciderai à m’en occuper... un jour... peut-être...

     

      A suivre... 

     

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    Chez Tante Odile

     

    — Le train roulait à vive allure et j’entendais, par intervalles réguliers, les saccades occasionnées par les interstices des rails ce qui, avait tendance à me bercer. Je fermais les yeux pour ne pas à avoir de compte à rendre à certains voyageurs qui avaient pris le même compartiment que moi. J’en connaissais vaguement quelques uns, et je ne voulais parler à personne. Je sentais qu’ils me regardaient avec insistance, et ce que ma mère désirait éviter à tout pris se révélait être un mauvais calcul de sa part. Donc, le train roulait et roulaient avec lui mes pensée. Pourquoi ? Pourquoi tant de méchanceté de sa part ? Je finis par m’assoupir un assez long moment, car ce fût le ralentissement du train et le bruit des roues qui grinçaient sur les rails, puis l'arrêt complet des wagons qui me signifia, pour la première fois, que je faisais partie d'un voyage qui m'éloignaient de ma mégère de mère. Pour la première partie de mon voyage, j'étais arrivée à destination. Je du descendre du train et c’est au port du havre que je pris le ferry pour Portsmouths. De là, je devais me rendre à Londres qui se trouvait à deux heure de route de mon point de chute en prenant le taxi. Me retrouver en Angleterre, à Londres, ne suffisait pas à mon périple ou tante Odile devait m'attendre. Il y avait un peu plus quatre vingt neuf kilomètres. Je devais encore prendre un car qui faisait la navette entre Portsmouths et ma destination finale : le Sussex. Lorsque enfin j’arrivais, j’étais exténuée. Je savais que le voyage ne s’arrêtait pas là ; mais ça me faisait chaud au cœur de savoir que je devais être bientôt arrivée. J’aperçus ma tante aupré du chauffeur, qui me faisait de grands signes pour que je puisse la reconnaître. D'être accueillis avec tant de chaleur et de bienveillance me changeait de l’atmosphère de la maison où j'avais, jusqu'ici, vécu en recluse. Je su, par la suite, que c’est elle qui avait réglé les formalités du voyage en envoyant à ma mère des francs pour le voyage en train, et des livres stèrlings que j’avais glissé dans mon porte monnaies : des livres stèrlings en billets que je ne connaissais pas, et que ma mère m’avait remise juste avant mon départ, non sans faire les remarques habituelles sur la chance que j’avais d’être prise en charge par la tante Odile.

     

    Au bout de ce très long voyage comportant plusieurs changements, j’étais à bout de force et de nouveau, je m’assoupis tout au long du trajet menant au château. Arrivée au bout de ce long voyage, ma tante me éveilla très doucement dès que nous franchîmes les grande grilles du château. A peine arrivées, je fut présentée à tous les domestiques qui avaient reçu des consignes pour m’accueillir. A mon arrivé, Ils se tenaient bien en ligne, chacun en livré désignant leur emploi. Il y avait les femmes de chambres, femmes de ménage, des cuisinières, des coursiers et, par ordre de grandeur des petites soubrettes présentées par ordre d’arrivée dans le domaine.

     

      A suivre... 

     

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    Chez Tante Odile

     

    Le major d’homme et l’intendante, gouvernait tout ce petit monde en se répartissant les tâches. Les jardiniers au nombre de deux. Le chauffeur qui avait conduit la berline, se chargeait de commander les trois préposés à l’entretien des autres voitures du parc automobile.

    Ma tante donna des ordres pour que l’on me prépara un bon bain relaxant avec des herbes parfumées afin que je reprenne des forces. Ma tante avait fait préparer la plus belle des chambres de l’aile du château se trouvant placée plein sud. La sale de bain était immense et très fonctionnelle. Il y avait toutes les commodités. Dans ma chambre, sur la coiffeuse de style régence, trônaient des parfums de luxe et tout ce qu’il fallait pour me faire belle. Des vêtements assez amples pour que je ne sois pas gênée, vu mon état, se trouvaient sur mon lit à baldaquin.

    La garde robe, était pleine de jolies tenues juste à ma taille, avait été choisi par ma tante, car l’on s’habillait au château pour le break-faste et le dîner. Malgré mon état, il fallait que je sois au mieux de ma personne.

    Après que l’on m’eut porté ma bien insignifiante valise en carton, tante Odile fit tout jeter, et me conseilla de me reposer jusqu’à ce que l’on vienne me réveiller : ce que je fis sans me faire prier. Il me sembla avoir dormis longtemps avant qu’une jolie jeune fille désignée pour s’occuper de moi au levé comme au couché, vienne me réveiller. Elle m’aida à choisir ma robe, me coiffa, me fit choisir un joli collier pour agrémenter la toilette qui n’était pas la même qu’au sortir de mon bain. A mon arrivée, lorsque la femme de chambre désignée pour être exclusivement à mon service, fut horrifiée par le spectacle que mon corps déformé, entouré de bandage, Elle prévînt immédiatement tante Odile. A la vue des traitements relevant plus de tortures plus qu’inhumaines que j’avais subit et subissait encore par ma mère en arrivant chez ma tante, elle ne voulu plus aucune autre personne qu’elle pour s’occuper de moi. Le lendemain matin, au moment du bain, tante commença par m’enlever tous ces bandages qui me comprimaient le ventre et la poitrine, ce qui me fît très mal. Horrifiée, elle décida donc de me les laisser pour quelques jours encore tout en commençant par les desserrer un peu plus à chaque toilette du matin et du soir. Ma tante était offusquée de tant de cruauté de la part de sa belle sœur. Ici, dans cet immense demeure, je n’en revenais pas d’avoir pour moi toute seule une femme de chambre qui devait s’occuper du ménage, et daccéder à mes moindres désirs pour que je puisse me reposer le plus possible. Je n’avais donc rien à faire, à part me promener dans le grands parque avec ma tante, parler de ma vie avec ma mère, mes sœurs et la passivité de son frère à mon sujet. Bien sûr, j’eus droit au récit de l’existence qu’elle menait avec le grand amour de sa vie : Lord Byron. Nous prenions avec ma tante, vers cinq heure, le thé sur la grande terrasse de ma chambre en écoutant de la musique classique, Je lisais, me reposais le plus possible. Ma tante s'occupa tellement bien de moi pendant les quelques mois qui me séparait de mon accouchement, que j’avais repris du poids, affichant un ventre bien rond faisant plaisir à voir.

     

      A suivre... 

     

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    L'insoumise

     

    Elle n’avait jamais aucune envie de faire le ménage. Dans la chambre à coucher, comme un reproche muet de son laisser aller, le lit n'était pas fait, sauf quand l’envie lui prenait de changer la literie. Geneviève n’aimais pas dormir dans des draps qui sentait l’odeur de son mari. Quand il restait à dormir là, Elle ne faisait strictement rien. Robert avait beau lui faire des reproches, lui interdire de sortir, rien n'y faisait ! Vindicative par la force des choses, et contestataire par définition, refusant d’être pour la deuxième fois, sous la tutelle qui que ce soit concernant les deux familles chez qui elle ne se sentait pas à l’aise, Geneviève n'en faisait qu'à sa tête. Plus d'une fois Robert avait surprit sa femme en flagrant délit de sorties tardives et de dépenses inconsidérées. Le couple s'affrontait ne laissant derrière eux qu'un champ de ruine où gisaient produits de beauté piétinés, flacons de parfum cassés robes lacérées et la lingerie fine réduite en de simples petits bouts de dentelle de nylon qui n'avaient plus rien à voir, de prés ou de loin, avec des dessous féminins. Quand aux bleus que Geneviève récoltait au cours de ces confrontations orageuses, ils mettaient plusieurs jours à se résorber. La jeune femme en avait assez de se faire taper dessus. Insidieusement, l'idée d'un divorce occupait toutes ses pensées et faisait son chemin dans son esprit. Elle ne comptait pas s'éterniser dans le rôle qu'on voulait lui faire jouer. Il fallait qu’elle se consacre à l'élaboration d'un plan le plus vite possible, et faire avaler la pilule à son mari.

    Le soir même, lorsque Robert rentra de son travail, elle n'attendit pas longtemps pour l'informer de sa décision de retravailler et tant pis pour ce qui arriverait par la suite. Celui-ci inquiet demanda :

    Tu veux retravailler ?

    Et sans attendre la réponse, il lui proposa de reprendre son poste chez ses parents. Geneviève lui rétorqua :

    Tu n'as rien compris ! Je veux pouvoir travailler sans rendre de compte à personne et encore moins à ma mère ! Je veux disposer de mon propre argent, avoir mon indépendance financière. Je veux m'acheter tout ce dont j'ai envie sans que tu me reproches mes dépenses et que tu t'en prennes systématiquement à mes achats ! Tu as mains mise sur ma dote alors, il me faut travailler… mais pas au bazar !

     

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    L'ultimatum de l'oncle de Bob

     

     

    — Et bien voilà ! Ce n'était pas difficile de me sortir ce que vous aviez sur le cœur ! Si je vous ai fait attendre, c'était pour vous mettre à l'épreuve : en effet. J'aime les personne franches, qui savent ce qu'elles veulent ! La vie est beaucoup plus simple lorsque l'on est honnête avec sois-même, et vous n'avez pas changé d'attitude en ma présence. Vous êtes restée patiente ce qu'il fallait de temps pour décider que cela suffisait, et que mon impolitesse devait être sanctionné par votre façon de protester. Je suis peut-être un vieux lord impoli comme vous semblez le penser, mais j'aime étudier les gens avant de me faire une opinion afin de les aborder en ayant conscience de qui est en face de moi. C'est ma façon de percer à jour quelques facettes de leur personnalité, et de découvrir certains traits de leur caractère. Il y a quelques de temps que mon neveux me parle de vous, et de vos problèmes conjugaux. Je vous avoue que suis réticent à votre idylle ; mais Bob étant un garçon censé, j'ai prends le parti de lui faire confiance. Il me fallait juste vous connaître, tout simplement. Je vois que vous êtes une jeune femme volontaire, déterminée, et que la souffrance vous à fait mûrir bien avant l'âge. J'ai aussi compris que mon neveux tient à faire de vous sa femme. Geneviève était stupéfaite par la perspicacité  du vieil homme.

    — Me permettez-vous de vous appeler par votre prénom ? Votre visage est un livre ouvert dans lequel on peut y lire toutes vos émotions, vos pensées les plus secrètes. Je suis un vieil homme ; mais l'on n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces ! C'est primordial dans les affaires ! Voilà la clef de ma réussite : Ne pas se tromper sur la nature des gens avec qui j'ai à faire.  

    Geneviève était resté plantée devant la porte du bureau prête à s'en aller si leur conversassions dérivait sur des points qui ne lui convenaient pas ; mais elle remarqua que l'oncle de Bob ne voyait pas d'un bon oeil la distance qu'elle avait installer entre eux. Il la pria de revenir s’asseoir en face de lui, ce qu'elle rechigna de faire au premier abord, mais il insista et le ton qu'il employa n'admétait aucune contestation de la part de Geneviève : elle s'exécuta et revînt s’asseoir sur le fauteuil qu'il lui désignait. 

    — C'est mieux ainsi. Ne trouvez-vous pas ?  D'autant plus que notre conversassions sera assez longue.

    Geneviève, très mal à l'aise, écoutait sans grande conviction ce que le vieil homme avait à lui dire :

    — Bob m'ayant mis au courant de vos difficultés, je ne vous demande pas de détails supplémentaire sur votre vie : ceux que m'a donné mon neveux me suffisent. Bob n'a plus ses parents. Je suis le seul qui lui reste et je suis son tuteur. La fortune que je vais lui laisser à mon décès est colossale. Il va devoir la gérer par l'intermédiaire de directeurs puisque qu'il est ingénieur chimiste dans les produits coiffants et les cosmétiques. Il devra diriger de mains de maître ses subordonnés : que ce soit la comptabilité, la bonne marche des divers salons et puisque vous êtes une très bonne coiffeuse, m'a t-on dit, vous vous devrez de le soutenir dans sa tâche. Votre enfant, si vous le permettez, deviendra ma petite fille, mais pour mettre ces projets sur pieds, il vous faut divorcer : que votre situation soit saine. Ma maison sera la votre. Le manoir est immense et vous aurez vos appartements pour vous seuls. J'aimerai que vous acceptiez que je puisse voir et gâter ma petite fille chaque jour. Je ne suis plus très jeune et la providence m'offre ce dont j'ai toujours rêvé : une petite poupée à gâter avant de m'en aller pour cet autre monde. Vous êtes très amoureux, aveuglés pas la passion que vous ressentez l'un pour l’autre, et c'est de mon devoir de vous guider. Tant que votre situation ne sera pas régularisée, il ne peut être question de mariage. Bob veut vous épouser, et loin de moi l'idée de me mettre en travers de vos projets, mais je vous demande d'être bien sûr, tous deux, de vos sentiments avant de vous engager. Nous sommes catholiques ; mais je suis sûr que votre divorce ayant été prononcé, il passera outre nos convictions religieuses et vous épousera. je peux vous paraître cruel et vieux jeu, pourtant je me dois de vous parler ainsi. Si vous divorcez, Bob est prêt à passer au deuxième plan ses convictions religieuses dans lesquelles il a été élevé et il vous épousera. Soyez-en certaine. 

    — Que désirez-vous de moi, monsieur que vous n'ayez déjà perçu ?

    — Mon enfant, votre honnêteté n'est pas en cause. Je vous avouerais même que vous me plaisez. Mes divergences avec mon neveux ne sont pas définitives si vous m'aidez dans ce que je vais vous obliger à faire.

    — Nous obliger à faire ?

    C'est ainsi : mettre votre amour à l'épreuve. Je sais qu'il n'est pas d'accord ! Mais c'est à cette condition seulement, que j'accepterai sous mon toit votre petite fille, et vous. Je me vois donc, dans l'obligation de vous demander de mettre, tous les deux, votre amour à l'épreuve. Je vous dis tout de suite qu'il n'est pas d'accord et qu'il ne veut pas que je vous en parle ; mais vous êtes intelligente, et je suis sûr que vous comprenez !

     

    A suivre...

     

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     La rencontre  

     

     

    Petit à petit, en prenant confiance grâce au verre d’alcool qui la réchauffait de l’intérieur, elle se libéra du gros poids qui l’empêchait de vivre pleinement sans avoir cette peur continuelle qui lui déclarait des mots de ventre et lui serrait la gorge dès qu’arrivait l’heure de la fermeture du salon. Il fallait qu’elle se libère de cette angoisse perpétuelle ! Elle continua donc son récit à peine commencé. Bob l’incita à continuer en la faisant avaler une seconde gorgée de ce breuvage qui lui réchauffait le cœur et facilitait sa confession. Ma vie est un enfer Mon mari me violente dès que l’envie lui en prend. Il boit et rentre le plus souvent ivre de son travail. Je veux divorcer et ne pense qu’à cela, mais lui ne veut pas. Il invoque que chez les Cadoret. Souvent il est en train de s’abreuver au bar du coin ou chez ses copains de beuverie... ou qu’il s’absente pendant des mois je ne sais pas où, et c’est tant mieux pour moi. J’ai échafaudé un plan de façon à gagner ma vie, mettre de l’argent de côté afin de le quitter sans rien lui dire. Il me frappe et il serait bien capable du pire, s’il savait ce que je projette de faire. Je veux ma liberté et rien ne me fera reculer. Tous les soirs, il rentre vers vingt deux heure ivre mort. Je ne peux vous dire ce que j’endure lorsqu’il est là. Il n’a pas encore trouvé ou je cachais mon argent et mes fiches de paie, pas plus que mes vêtements et lingerie de luxe. Ils n’attendent que ma fuite. En attendant, j’ai déjà eu droit à des scènes ignobles ou ils déchirait tout ce qui lui tombait sous la main : mon maquillage, mes vêtements et sous vêtements lorsqu’il s’apercevait qu’ils étaient neufs. Dans une malle en osier que je ferme à clef, cachée dans la cave, j’y met tout ce qui m’est précieux pour pouvoir m’en allée lorsque je serai prête. Chaque fois qu’il ne rentre pas, je ferme ma porte d’entrée à double tour, la laissant après un demi-tour dans la serrure, et je termine par une chaise avec laquelle je coince la poignée avec dossier, de façon que s’il lui prenait l’envie de se rappeler où il habite, il ne puisse pas déambuler en pleine nuit me tourmenter. Il fait aussi de crise de delirium tremens quand il n’est pas dans un comas éthylique. Dans ces cas là, les gens le ramassent sur un banc, ou dans la rue, et l’ambulance vient le chercher. Lorsque qu’il s’en prends après moi, je me sauve à la cave, ou si j’ai eu le temps de ne pas enlever mon manteau et posé mon sac, je me sauve dans la rue pour aller dormir à l’hôtel. Il a but ma dote ; mais je m’en fiche car maintenant, j’ai mon propre argent. Je suis désolée, de vous avoir infligé tous ces détails sordides.

     

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     La rencontre  

     

    Je voulais vous confier aussi qu’ aucun membre de sa famille ou de la mienne ne sont au courant que je travaille pour me libérer de leur emprise, et surtout, de la sienne ! Quitte à m’enfuir dès que l’occasion se présentera, et à condition que j’ai de quoi voir venir, je me sauverais en emportant que mes affaires gagnées avec mon seul travail. Je veux être libre et pouvoir faire mes choix. Personne ne me dictera plus jamais ma conduite ! Ça vous va comme problèmes à résoudre ? Mais dites-vous bien que je vous ai abrégé l’histoire… Bob ne montra aucune réaction pour ne pas choquer la jeune femme. Il se contenta de la regarder avec compassion, avant de l’inciter à reprendre une gorgée du liquide qui l’aidait à se désinhiber, ce que Geneviève fit sans protester, subjuguée par la rassurante autorité du jeune homme qui voulait, à tous prix, qu’elle se réchauffe et qu’elle se débarrasse de ce tremblement qui ne la quittait pas. Cette liqueur était le seul moyen qu’il avait trouvé. Elle était tellement crispée, sur la défensive sur cette banquette de café, que ce cognac était le seul moyen qui s’imposait de lui-même. D'abord, avec prudence, elle trempa une fois de plus délicatement ses lèvres dans ce ballon de liquide ambré que lui tendait Bob. Le liquide brûlant par le degré d’alcool qu’il contenait, emplit sa bouche, puis sa gorge, pour descendre le long de sa gorge. Elle avait cette fois avalé une trop grande gorgée, ce qui la fit tousser et devenir toute rouge. Gênée, elle s’excusa devant Bob amusé par de côté femme-enfant qu’il découvrait en elle. Il la regardait avec un air bienveillant que la jeune femme ne perçu pas sur l’instant. C’est vrai qu’il était troublé depuis leur première rencontre par cette très jeune et jolie femme, mais il ne voulait rien laisser paraître avant d’avoir entièrement sa confiance. Il fallait qu’il fasse quelque chose pour elle, et qu’il la tire du mauvais pas ou elle se trouvait. Geneviève, à travers la brume que l’alcool avait provoqué en elle, avait remarqué ses prunelles d’un vers intense et très claire en même temps. Il avait un regard franc qui dégageait, chez lui, un magnétisme peu commun. Soutenant avec difficulté le regard perçant du jeune homme qui semblait vouloir pénétrer jusqu’au tréfonds de son âme, Geneviève s’excusa de n’avoir pas su boire cet alcool qui, en descendant le long de sa trachée, venait de tracé une ligne incendiaire : comme-ci une coulée de lave : au sens figuré, bien sûr, s’était déversé sans son système digestif. Bob rit franchement aux explications de Geneviève, qu’il trouvait très imagées.

     

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     La rencontre 

     

    Ce petit bout de femme l’étonnait vraiment beaucoup avec ces manière de petite fille égarée qui, s’en même sans rendre compte, le touchait. Il émanait de toute sa personne un charme indéfinissable, et un charisme auquel il n’était pas loin de succomber. Elle devait plaire aux clients qui venaient au salon ? Bob brûlait d’envie de l’appeler par son prénom. Le voudrait-elle ? N’y tenant plus, il se permit de le lui proposer un compromis :

    — Accepteriez-vous que je vous appellGeneviève ? En retour, vous pouvez m’appeler Bob.

    Ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps : c’est le moins que l’on puisse dire ! Mais Geneviève osa un peti:

    — Ne trouvez-vous pas que c’est un peu tôt ? Nous nous connaissons à peine... mais, si vous voulez.

    — Et bien Geneviève, votre vie n’est pas ce que vous croyez qu’elle est. Elle est ce que vous allez en faire ! Si vous réagissez comme vous le faite en ce moment, elle deviendra ce que vous en ferez. Comprenez-vous ?

    Ces quelques phrases firent comprendre que son avenir était à elle, et que personne n’avait le droit de poser son veto sur son existence sans sa permission : ce qu’elle avait comprit depuis longtemps. Elle livra alors son enfer à Bob, sans rien lui cacher : son stratagème pour fausser compagnie à son mari chaque fois qu’elle en avait l’occasion, et même quand l’occasion ne se présentait pas, elles s’arrangeait pour lui jouer des mauvais tours, de façon qu’il s’en retourne, dégoûté, chez le bougnat auprès de ses copains de boisson, et passe la nuit ou il voulait, sauf dans leur lit. Une fois qu’il était partit, elle se barricadait, ne cédant rien à cet homme qu’elle haïssait.

    — Il voulait que je garde cette petite fille que j’ai eu après un des ses nombreux viols. Je ne voulais pas du bébé pour lequel je ne ressentait absolument aucun lien maternel. J’ai reconnu l’enfant pour embêter les deux familles, ainsi que mon mari, mais je leurs ai fais comprendre que jamais je ne m’en occuperai. La petite fut placée en nourrice, comme je vous l’ai dis.

    — Votre révolte, et les raisons pour lesquelles vous ne pouviez pas garder votre bébé prêt de vous est légitime. Dans une situation telle que la votre, il m’est impossible de ne pas vous comprendre.

    — Oui : j’avais besoin d’être libre de mes mouvements, afin d’organiser mon départ de ce taudis. Je ne veux pas finir ma vie avec cet homme. J'entrevois ma vie autrement.

     

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      La rencontre 

     

    Et puis, dans ma situation, je ne suis pas prête pour être une bonne mère. Enceinte, je ne voulais déjà pas de l’enfant. J’avais l’impression, après son acte dégoûtant, que allait être tenu prisonnière de cette vie que je n’accepte pas. Il y a trop de choses à vous raconter. Je ne peux tout vous confier en une seule fois. C’est au dessus de mes forces. Il faut juste que vous sachiez que ma mère et mon beau-père sont responsables de tout ce que j’ai vécu avant et depuis mon mariage.

    Bob était troublé par son histoire plus qu’il ne voulait le laisser paraître. Il avait vraiment une furieuse envie de faire quelque chose pour cette jeune femme. Il prit la main que Geneviève avait posée sur la table à côté du verre de cognac presque plein. Elle ne la retira pas. De son autre mains, Geneviève ingurgita avec une certaine délicatesse quelques gorgées de ce breuvage sulfureux, et pour se donner une contenance, elle l'avala avec un peu plus d’assurance. Le liquide qui lui donnait chaud de la tête aux pieds, se délectant même de cet alcool à la chaude coloration dans lequel se reflétaient et dansaient les lumières de la salle bourrée de consommateurs. N’ayant pas l’habitude de boire, Geneviève eut quelques léger rire en apercevant, à travers le verre cristallin, le visage du jeune homme dont la figure n’était plus tout à fait la même. Bob la regardait, amusé. Elle se lâcha soudainement, et rit de bon cœur, constatant que le verre déformait les faciès des clients attablés pas loin deux. Euphorique, elle jouait avec son verre comme avec une loupe, puis le reposait. Ses longues mains fines et blanches appréciaient le touché du verre. Elle le caressait, et trempant son majeur dans le liquide qu’elle le passait sur le rebords du verre comme pour essayer d’en sortir un son. Elle rêvassait, laissant au jeune homme le soin de l’admirer. Bob prit de nouveau la main de Geneviève, et lui dit avec un sourire charmeur :

    — Geneviève : les verres ne sont pas en cristal ! Avec la casse qu’il doit y avoir chaque jour, ce ne serait pas rentable pour le propriétaire de ce café.

    — Ah ! Fit Geneviève… Dommage !

    Pour la première fois, Geneviève ressentait une toute nouvelle sécurité aupré de Bob. Avec un peu plus d’assurance, elle se délectait même de cet alcool à la chaude coloration. Elle ne pensait plus à rien, puisque Bob était près d’elle, et quoi qu’il arrive, il lui avait dit qu’il ne la laisserait pas. Sa tête tournait et elle sentait des tiraillement dans son estomac.

    — Bob, je suis un peu pompette. Cela une drôle d’impression, et puis, j’ai mal au cœur, comme-ci je me trouvait dans une barque qui tangue. C'est une drôle d’impression ?

    — Ce n’est rien. C’est le cognac : cela va passer. Ce que tu ressens ne va pas durer longtemps. Ferme tes beau yeux et reposes-toi. cette sensation devrait passer en mangeant quelque chose. En attendant, ferme tes jolis yeux et repose-toi.

    Jamais Geneviève n’avait été complimenté sur ses yeux ? Cela lui faisait tout drôle… mais elle ne fit aucune remarque.

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     La rencontre 

     

    Rassurée, Geneviève repensa au compliment que bob, mine de rien, tout en la tutoyant, venait de lui faire. Elle avait de beaux yeux ? Jamais on ne lui avait fait un tel compliment. Encore sous l’Étonnement, Geneviève n’oublia pas de prendre un gâteau sur l'offre de Bob qui en prit un lui aussi.

    En dégustant ce délicieux gâteau fait maison, Geneviève réfléchissait à la façon dont elle allait bien pouvoir pénétrer de nouveau dans son domicile...

    Comment prendre mes affaires, s’il était, de nouveau, là ? Sans compter le scandale qui ameutera tout le quartier surtout s’il est saoul ?

    — Nous n’allons pas nous aventurer sans prendre nos précautions : en premier, je me soucie des fenêtres pour voir si il y en à d’éclairés : si tout est éteint, nous ferons ce pourquoi nous sommes venus. Si la porte s’ouvre, je me renseigne s’il ne connaît pas un couple de locataires du noms de Guérin dont je suis à la recherche : ce qui n’est pas vrais, bien sûr ! Je ferai ce que j’ai à faire et nous remettrons à plus tard ce que nous étions venu chercher. En attendant, tu te camoufleras dans le fond des sièges, à l’arrière de la Mercedes, et tu n’en sortiras pas jusqu’à ce que je vienne te chercher.

    Pour rien au monde, Bob aurait laissé la jeune femme se dépêtrer seule avec cette brute, s’il lui prenait l’envie de se trouver là ou on ne l’attendait pas. Bob se faisait l’effet d’un voleur, mais il ne pouvait agir autrement. En réfléchissant à ce qu’il lui était arrivé en cette journée pluvieuse, alors qu'il ne s'y attendait pas, Bob se rendit compte qu’il ne voulait pas, en cette soirée, se séparer d’elle. C’était au dessus de ses forces. Quelque chose en elle le captivait. Entre les deux jeune gens, s’était installer un silence qui en disait long sur leurs pensées respectives. Leur table se retrouvait subrepticement dans une sorte de bulle, les isolant des consommateurs attablés autour d'eux. Geneviève n’arrivait pas à soutenir le regard de Bob qui ne prononçait plus un mot, et qui se contentait de la regarder. Elle ne savait quelle attitude prendre. Elle sentait qu’il se passait quelque chose entre eux, une émotion qui lui rappelait ce qu’elle avait vécu et ressentit avec son premier amour William. Son cœur s’emballait, et devant le sourire franc de Bob, elle se sentait gênée. Elle baissa les yeux sur le verre de cognac à peine touché, qui tombait à pic afin d’occuper ses doigts. De son majeur, elle se surprit de nouveau à marquer le contour du verre dans un sens, et puis dans l’autre, avec application, se donnant ainsi, une contenance. Soudainement, il lui prit l’envie d’avaler encore quelques gorgées pour faire passer les gâteaux

     

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     La rencontre 

     

    Le goût de ce breuvage, à mesure qu’elle buvait par petites lampées, n’était pas si mauvais… Elle ne détestait pas… Cette potion magique avait fait s’envoler toutes ses craintes. Geneviève se sentait incroyablement légère. Elle osa même affronter de nouveau le regard bienveillant de Bob. Confiante et rassurée, elle s’adossa au dossier de cette banquette capitonnée et ferma les yeux en soupirant d’aise. Un bon quart d’heure s’écoula avant que Bob ne décide de détacher son regard de la jeune femme. Il héla le garçon, paya en lui laissant un large pourboire, réveilla doucement Geneviève qui s’était assoupit, l’invita à mettre son manteau qui avait eut le temps de sécher presque entièrement avant que bob ne décide de sortir de cet espace sécurisant qu’était le grand café de la place. Geneviève regarda l'horloge du café et prit peur en voyant l'heure qu'elle indiquait.

    — Bob, j’ai peur. Je ne peux plus rentrer chez moi. Il est bien trop tard !

    — Ne t’inquiète pas petite fille. Je pends les choses en mains. Laisses-toi conduire.  Nous allons prendre ma voiture et nous allons chercher chez toi tes affaires comme nous en avons convenu. Geneviève lui lança un regard plein de reconnaissance, et se laissa aller à son bras, de peur de tomber. Dehors, l’orage avaient redoublés de force. Les éclaires zébraient le ciel d’une façon inquiétante et la pluie tombait avec plus d’intensité. Intriguée par les Hallebardes qui déferlaient sur les boulevards, Geneviève, bien à l’abri sous les stores du grand café, assise sur une chaise prés de Bob, attendait que se calme le déluge. Elle regardait les gens qui courraient en tous sens pour se mettre en sécurité. Les boulevards servaient maintenant de piste atterrissage aux grêlons gros comme des balles de tennis. La pluie dégringolait à ne pas mettre un chien dehors. Bob attendit que la grêle s’arrête et décida d’aller chercher sa voiture garée un peu plus loin, recommandant bien à la jeune femme de l’attendre sous les stores du café. Comme la grêle avait commencée, elle s’arrêta cinq bonnes minutes après. Bob décida de se lancer et se mit à courir, son pardessus sur la tête.

     

    Le soir où Bob avait accompagné Geneviève chez elle, il avait changer de voiture et prendre la Mercedes, car les grêlons avaient sérieusement endommagé le toit et le capot de la berline avec laquelle il avait connu la jeune femme. Arrivé au quarante-huit de la rue Mirabeau, Bob n’avait vu âme qui vive, aussi bien dehors que dedans, et tout s’était passé comme il l’avait prévu.

    Il avaient, aidé de la jeune femme à pendre toutes ses affaires, y comprit celles dissimulées dans la plus grande des cachette secrète : sous le lit où Geneviève avait fait en sorte que des lattes du plancher déjà mal en point, et qui étaient suffisamment disjointes, avec un peu d’astuce, elles le soient encore un peu plus. Bob n’en revenait pas de la place qu’il y avait sous le plancher, et ce que Geneviève y avait entassé ? Ces deux grosses valises à la contenance incroyable, attendaient que l'on vienne les enlever de leur trou. Tout ce qui avait de la valeur au yeux de la jeune femme se trouvait à l'intérieur. Après quoi, Geneviève, avec l'aide de Bob, débloqua les rideau métallique cachant le foyer de la cheminée de marbre où, là encore, bien dissimulés par des journaux chiffonnés, se trouvait de grosses liasses de billets enveloppées elle aussi, et qui représentait 22 mois de salaire à peine écornés. Elle ne prenait que ce qu'il lui fallait pour ses besoins journaliers. Quant à la  vieille armoire toute bancale de la chambre, elle avait, elle aussi, été vidé de son contenu, sauf  de ses guenilles qu'elle mettait pour donner le change lorsque son mari rentrait de son travail ou d'ailleurs. Il ne restait plus que la grosse malle qui se trouvait à la cave où jamais son mari n'allait. Bob et elle descendirent chercher la grosse mâle en osier qui faisait sont poids. Ils n'étaient pas trop de deux pour la soulever,  mais Geneviève n'y arrivait pas. Sans se démonter, Bob remonta de la cave, et alla toquer à la première porte du rez de chaussé qui se présenta à lui pour demander de l'aide. Un homme qui lui ouvrit sa porte. Il semblait assez courtois  pour un homme des bas quartier de Clichy. Il était même assez jovial, et avait la parole facile. Il accepta avec cordialité d'aider Bob à porter cette malle assez lourde, même pour deux hommes en pleine force de l'âge, et tout en plaisantant sur ce qu'elle pouvait bien contenir. Avec une force assez surprenante, il aida Bob à la porter sans sourciller, jusqu'au coffre de la Mercedes, pendant que Geneviève s'était tapis sur le plancher du véhicule, de façon à ne pas risquer d'être reconnu. Les jeunes gens étaient repartit, soulagés d’avoir pu tout prendre et tout remettre en place ; mais il s’en était fallu de peu qu’ils ne se trouvent nez à nez avec le mari de retour à l’improviste de sa virée de plus de dix mois.

     

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  •  La rencontre 

     

    Les brouhaha empêchaient les clients de s’entendre. Néanmoins, Bob réussit à se faire comprendre en parlant à l’oreille du serveur, puis fit signe à Geneviève de le suivre vers le fond de la salle où la tranquillité était tout relative au niveau sonorité. Bien à l’abri des curieux. Bob avisa une table et une banquette murale capitonnée, agrémentée d’une très grande glace ciselée qui donnait de la profondeur à la salle. Ils prit la main de la jeune femme qui le suivit docilement, pour prendre place sur la banquette, tandis que lui s’installait en face d’elle. Sans un mot, harassée de fatigue, Geneviève se laissa choir sur cette banquette qui l’invitait, et ferma les paupières...

    Bob se fichait bien de ce qui pouvait arriver à la clientèle de ce café. Ce qui lui tenait à cœur, c’était la jeune femme assise en face de lui :

    — Voulez-vous me confier ce qui vous tourmente ainsi ?

    — A quoi cela servirait-il ? Je vous l’ai déjà fais assez remarquer. Vous perdez votre temps avec moi. Répondit Geneviève toujours les yeux fermés.

    — Voyons. Un peu de courage ? Je viens à vous en ami. Avez-vous des amies ?

    — Ce ne sont que des collègues de travail. Ils ne peuvent rien pour moi parce qu’ils ne connaissent rien de ma vie et je le veux ainsi. Encore une fois : pourquoi vous intéressez-vous à ma personne ? C’est curieux, quand même ! J’ai une existence morne, et sans surprise depuis bien trop longtemps. Je suis déjà vieille avant même d’avoir vécu…

    Bob insista :

    Ne dites pas cela ! Il ne faut pas rendre les armes aussi facilement. Si je peux vous venir en aide, je le ferai. Allez ! Lancez-vous ! C’est le premier mot qui compte !

    Geneviève regarda longuement Bob dan les yeux… et craqua.

    — Je suis mariée comme je vous l’ai dis, et je n’aime pas mon mari parce que l’on m’a mariée, on peut dire, de force à un paysan pour une histoire d'héritage, et que je ne suis pas aimée dans ma famille. N'ayant pas mon mot à dire, parce n'étant pas encore majeur lors de ce mariage, je ne pu faire autrement que de m'exécuter, ou c'était le couvent. J’ai une petite fille de 22 mois… enfin, je croie ? Elle est née en janvier mille neuf cent quarante sept. Je ne m'en occupe pas. Enfin. Peut-importe…

    — Vous n’en êtes pas sûr de son âge ? Votre petite fille n’est donc pas avec vous ?

    — Non. Ma fille est en nourrice.

    Bob avança un des verres de cognac que le serveur venait de leurs apporter, et conseilla Geneviève d’en boire un petit peu afin de la réchauffer : ce qu’elle fit. 

      

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    Amour naissant page -1-

    Amour naissant

     

    Qu'elle heure est-il ? Se renseigna Geneviève aupré de son amie Juliette.

    Neuf heure trente. Lui répondit celle-ci.

    Geneviève s'entendit appeler, et se retourna vers la voix qui lui parlait :

    Oui, Patrick ?

    Vous allez vous occuper de la cliente du bout avec le Yorkshire. Ensuite, vous vous occuperez de Madame : Toutes deux n'ont seulement besoin que d'un simple coup de peigne, et elles ne veulent que vous.

    Bien.Geneviève n'était pas à son travail : Bob occupait continuellement son esprit. Si elle était prise par une quelconque occupation, la vue d'une chevelure masculine brune pénétrant dans le salon pour une manucure ou autre, la faisait sursauter.

    Tu n'as pas l'heure Sandrine : ma montre s'est arrêtée. Mariette qui n'était pas très loin d'elles, lui fit remarquer :

    Tu as déjà demandé l'heure à Juliette il n'y a pas cinq minutes ? Qu'est-ce qui ne va pas ce matin ? Tu me parais bien nerveuse ?

    Mais non ! Tu te fais des idées ! Je suis simplement fatiguée de la journée d'hier ! Je n'ai pas récupéré, et celle-là promet de ne pas être triste non plus ! Ça promet ! Je ne compte pas rester aussi tard... enfin, j'espère ? Cette matinée me semble interminable !

    Deux heure trente s'écoulèrent tant bien que mal pour Geneviève, lorsque arriva le temps de la relève. Le salon ne fermant pas le midi, un roulement s'effectuait tout naturellement entre les coiffeuses et les arpettes, de façon à assurer une parfaite coordination afin que es clients ne ressentent le moins possible le changement d'équipe. Geneviève et Juliette, faisant partie de la même équipe, en profitait pour s'éclipser à la pause de midi, jusqu'à quatorze heure pour faire du lèche vitrine et manger un petit quelque chose sur le pouce. Elles ne perdaient jamais leur temps à bavarder avec leurs collègues féminines se trouvant juste mitoyen au vestiaire des hommes, tandis que le babillage des une et des autres allait bon train. Chez les hommes, ce n'était pas mieux. Ça chahutait, se faisait des farces, discutait de tout et de rien, ce qui leurs faisait à touts et toutes, quinze bonnes minutes sur leur temps de pause :

    Ce midi, je ne mange pas, dit une fille. Je vais profiter de mon temps libre pour faire du lèche-vitrine. J'ai aperçu, pas loin du salon, une robe a-do-ra-ble ! Je ne peux plus résister : il me la faut ! Je vais, de ce pas, me l'offrir. Tu viens avec moi Monique ?

    Tu nous là montrera, dis ? Tu nous la fera voir ? J'adore les belles choses !

    Nous mangeons ensemble comme d'habitude ? Demanda Sophie à Geneviève et à Juliette.

    Non : pas aujourd'hui : J'ai pas mal de choses à faire, et d'ailleurs, Juliette part de son côté : Elle à prévu quelques courses elle aussi. Bon appétit quand même !

    Lâcheuse !

     

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    Amour naissant

     

    Geneviève ne répondit pas. Elle avait hâte de se retrouver sur le boulevard, là ou elle avait vraiment fait connaissance avec Bob Orial. Était t-il vraiment ce qu’il prétendait être, c’est à dire : Le neveu du grand patron ? Geneviève n'arrêtait pas de se poser des tas de questions à son sujet en même temps que son regard, sans en avoir l'air, airait sur la foule essayant d'apercevoir une silhouette ressemblant à la sienne.

    Cette fois, elle prit la précaution de bien prendre le passage clouté qui se trouvait juste devant le grand café ou elle comptait s'attabler, prendre un en cas et un café. Tout en traversant le grand boulevard, elle sentit une main virile se glisser dans la sienne et sursauta :

    Bob ? Je ne pensais pas vous voir aujourd'hui ? Surprise, elle l'était et son balbutiement en était la preuve ! Sans la laisser respirer, le jeune homme la questionna :

    Avez-vous bien dormi ? Pas de vilains cauchemars ? Vous saviez que j'étais à quelques chambres de la votre pour ne pas vous importuner ; mais je veillais sur vous. Je vous ai réglé la chambre pour un mois complet de façon que l'on ai le temps de vous trouver un appartement qui vous convienne pour vous et votre petite fille. Cela vous dirait que je vous invite dans un restaurant ou nous serons aucunement dérangés pour parler :

    Mais je travaille cet après-midi ! Ce n'est pas que je ne veuille pas accepter votre invitation, mais il est presque une heure et je reprends à quatorze heure. Cela est très gentil de votre part ; mais je ne peux manquer une demi-journée de travail ! Je ne peux vraiment pas, Bob. Pardonnez-moi !

    Vous ne travaillerez pas cet après-midi : Patrick est prévenu. Je vous ai dis que le grand patron des salons Orial est mon oncle. Vous n'avez rien à craindre !

    Monsieur Orial est vraiment votre oncle ? Oui. Et Monsieur Beaulieu n'est que votre employeur. J'ai confié à mon oncle qu'il y avait une très jolie jeune femme que je venais de rencontrer en tant que première coiffeur dans un de ses salons, que cette jeune femme avait d'énormes difficultés qui nécessitaient mon aide.

    J'ai sollicité, à votre place, votre après-midi, et il vous l'a accordé par l'intermédiaire de Patrick. Mon oncle à entendu parlé de vous comme étant une très belle jeune femme merveilleusement douée dans votre métier, et pleine de talent, ce qui contribue à l'essor de la marque Orial : premier salon mixte et d'avant-garde en France.

    Bob, Vous me flattez. dit Geneviève, gênée.

    Je ne trouve pas. Vous avez grimpé les échelons très vite ! Vous avez un talent sûr pour la coiffure, et beaucoup de détermination. Vous êtes combative et courageuse. J'aime votre caractère !

    Geneviève n'était pas habituée aux compliments, et avaient rougit, toute gênée. Bob la regardait, et il ne pouvait s'empêcher de penser que cette la jeune femme était vraiment très belle. Arrivés à la Mercedes, Bob ouvrit la portière à Geneviève qui n'avait jamais vécu cela, monta à son tour puis, démarra. Le trajet se fit en silence. Geneviève admirait le paysage qui défilait devant ses yeux, et elle se sentait bien. A la dérobée, elle contempla Les mains de Bob sur le volant, et lui trouvait de très belles mains. Geneviève aimait les mains des hommes longues et fines. Il y avait un petit détail qu’elle seule savait distinguer sur une main d’homme : c’était ce petit creux qui se situait juste entre la base du pouce et la naissance de l’index. Bob avait ce signe particulier. Elle trouvait ce petit détail insignifiant pour d’autres femmes, mais viriles et très sexy pour elle. Geneviève était attirée par les mains de Bob. Son profil ne présentait aucun défaut. Il était vraiment très beau !

     

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    Amour naissant

     

    — Nous sommes arrivés. L'endroit vous plaît t-il ? Ne vous inquiétez pas pour votre tenue : c'est un endroit, tout en étant raffiné, ne manque pas de simplicité, et puis, le patron me connait bien. Vous n'avez pas de soucis à vous faire pour votre tenue : Vous faîtes très distinguée, et vous avez vraiment beaucoup de gout pour vous habiller.

    — Merci beaucoup Bob. C'est ma tante Odile qui en fait, est une Baronne, et elle vit en Angleterre.

    — Votre tante est Baronne ? Oui, je parle couramment Anglais. C'est elle qui m'a fait donner des cours pour que je puisse m'intégrer dans le Sussex et échanger avec les personne que je côtoyais puisque j'ai habiter dans son château un assez long moment. Elle m'apprit à me vêtir avec élégance, choisir les bijoux qui allaient avec ma tenue du soir, car nous nous habillons lors des repas. Si vous me trouvez une certaine distinction, c'est grâce à ma tante Odile : Lady Byron.

    — Je suis très étonné de découvrir chez vous cette distinction devenue, d'après ce que vous venez de m'expliquez, tout à fait naturelle, chère Geneviève !

    Ils entrèrent dans l'établissement, accueillit par le patron qui les conduisit à la place qu'il leurs avait été réservée. Geneviève sentit l'euphorie  qui s'emparait de tout son être. Tout lui paraissait irréel. Toute à ses pensées, Geneviève ne réalisa pas tout de suite que Bob lui parlait. Geneviève était éblouit par l'apparat de l'établissement.

    — Oui, l'endroit est tel que vous me l'avez décrit, Bob.

    Bob choisit les apéritifs conseillé détaillés sur la carte. Geneviève n'ayant pas l'habitude de boire de l'alcool. Ce fut donc un jus de fruits de son choix pour elle, et Bob, tout compte fait, prit la même chose puisqu'il conduisait. Ils échangèrent quelques mots pour la mettre à l'aise. Bob sourit à la fraîcheur de la jeune femme, puis il fît signe au maître d’hôtel de lui indiquer les plats à leurs conseiller. Le sommelier leurs apporta la carte des vins. Après avoir fait son choix pour eux deux en ayant guidé avec soins Geneviève dans ses préférences. Elle ne connaissait guère les plats raffinés que l'on proposait dans ce genre de restaurant. Les connaissances de Bob étaient bien utiles !

     

    L'après-midi passa sans qu'ils ne s'en aperçoivent, occupés à se raconter son enfance pour Bob, son adolescence, tandis que la jeune femme l'écoutait complètement subjuguée par son air enjoué. Il s'amusait à lui raconter des histoires qui la faisait rire de tout et de rien. Les deux jeunes gens marchaient dans les allées du bois de Vincennes recouvertes de millier de feuilles mortes dont les nuances de brun, de jaune et de rouge, les faisaient ressembler à des tapis d'orient. Geneviève se sentait bien. Elle marchait à côté du jeune homme, détendue, sans plus aucun soucis lui assombrissant l'avenir. La main de Bob frôla la sienne pour la prendre et la garder dans la sienne. Geneviève accepta ce contact physique sans protester. Son cœur se mit à battre plus vite et pour la seconde fois de sa vie, elle comprit le sens du mot bonheur. Jamais, au grand jamais, elle n'aurait pensé que d'avoir sa main au creux d'une la main d'homme amie, pouvait apporter autant de réconfort. Tout naturellement, comme l'autre fois au grand café, il la tutoyait et elle acceptait cette intimité. Cet après-midi d'automne dégageait une réelle douceur de vivre. Par moments, mieux que des mots, leurs corps s'exprimaient à travers des silences troublants. La magie de l'instant fit s'arrêter le jeune homme qui prit doucement Geneviève par les épaules, et la fit se tourner vers lui. Le regard de Bob fouillait les magnifiques yeux vert de Geneviève qui, gênée, baissait la tête. Bob lui prit le menton et la força tendrement à soutenir son regard. Geneviève pressentait ce qui allait se produire, et elle en ressentait de l'appréhension. Bob cherchait l'invitation au baiser qu'il désirait tant. Devant ce regard brûlant, Geneviève vacilla et s'accrocha à lui. Bob comprit que la jeune femme était troublée. Irrésistiblement, il l'attiras à lui, tout en retardant le moment ou leur lèvres allaient se toucher. Il restèrent ainsi, quelques secondes qui parut une éternité à Geneviève avant que Bob, avec une infinie douceur, cueillit le fruit mûr de sa bouche en un baiser tendre et chaste pour ne pas l’effaroucher. le cœur de Geneviève battait la chamade... et le temps suspendit son vol...

     

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    Amour naissant 

     

    Ils n'arrivaient plus à se séparer. Geneviève blottie dans ses bras, sans défense, de tout son être appelait sa protection.

    — Mon dieu ! Pensa Bob, comme je vais l'aimer !

    Geneviève murmura tout bas :

    — Ne me laisse pas ! Ne me laisse plus ! Je ne veux plus revoir cet homme ! Bob, garde-moi près de toi ! J'ai si peur de lui !

    — Je suis là ma douce. Je ne te laisserai plus partir : Je t'aime !

    Geneviève ne savait plus que dire. Jamais, à part son premier amour qui n'était plus, on ne lui avait dit ces mots. après avoir foulé toutes les feuilles des allées du bois de Vincennes, sans s'en rendre compte, les amoureux s'étaient redirigés vars la Mercedes.

    — Nous allons rentrer maintenant. Je te ramène à notre hôtel. Nous dînerons au restaurant de celui-ci. Nos chambres ont été changées et j'ai demandé des chambres communicantes pour être plus près de toi afin que tu te sentes rassurée. Demain, tu reprends ton travail à huit heure trente...

    En cette fin d'après-midi, Geneviève comprenait enfin la signification du verbe aimer et ce n'était pas du tout le même ressentit qu'avec son cher William qui avait donné sa vie pour son pays. Elle releva la tête baignée de larmes qu'il essuya d'une caresse et leurs bouches s'unirent pour la deuxième fois. Geneviève offrait ses lèvres aux baisers brûlants de Bob, innocente et gourmande à la fois. Ses yeux fermés savouraient cette délicieuse sensation. Occupés tout entier à leur amour naissant, mais déjà si fort, ils n'avaient pas vu l'heure, confortablement et amoureusement blotti l'un contre l'autre. Il fallait se décider à partir. Il était plus de vingt et une heure? Bob mit le contact en pensant que le temps, en la compagnie de la jeune femme était passé si vite, que ni l'un, ni l'autre, n'avait envie de se séparer. La nuit s'était installée depuis un bout de temps et voilà que la pluie s'y mettait elle aussi. Geneviève, à travers les essuies-glaces, ne voyait pas grand chose et se tassa un peu plus dans la profondeur du siège ou elle ferma les yeux. Elle se sentait bien aupré de Bob. Sa présence la rassurait. Le jeune homme hasarda un regard de côté et de la voir endormi le fit fondre. doucement, il tourna un des boutons du poste qui diffusait une musique d’ambiance afin de ne pas la déranger. Lorsque la Mercedes fut à l'arrêt complet, Geneviève s'éveilla :

    — Qu'elle heure est-il ?

    — Le voiturier va venir garer la voiture et nous allons aller dîner. Il n'est pas trop tard pour se restaurer.

    — Avant, j'aimerai bien prendre un bain, si cela est possible, me rafraîchir, et changer de tenue : ce qui serait plus approprié pour aller en soirée dans le restaurant de l'hôtel. Ne trouves-tu pas ?

    — Il en sera fait sera selon ton désir mon amour ! Et sur ce, Bob ne put s’empêcher de baiser ses lèvres douces qui se prêtaient aux siennes avec volupté.

     

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    Amour naissant


    Oh ! Bob ! Ne va pas plus loin ! Je t'en supplie ! Lui disait-elle dans un murmure, sachant qu'elle en était au point de non retour, et qu'elle n'étais pas loin de céder à ses mains expertes. Doucement, tout en continuant de l'embrasser et de lui parler avec passion, Bob dégrafa son balconnet tout en embrassant ses seins, et fit glisser sa culotte de dentelle avec une infinie délicatesse, tout en caressant l'intérieur de ses cuisses qui, insensiblement, s'entrouvraient devant l'envie qu'elle avait de lui, il y glissa une de ses mains, et pénétra son intimité. Geneviève ne savait plus où elle se trouvait, perdu dans ce genre de plaisirs qu’elle ne connaissait pas. Bob lui caressa les parties érogènes, ce qui procura à Geneviève une succession de petites jouissances, lui ayant fait perdre toute notion de ce qui se passait autour d’elle. Emportée par l'amour qu'elle ressentait pour Bob à ce moment précis, elle répondit à ses attentes et se laissa faire, ne pouvant résister à cette forte envie de le sentir en elle. Ils l’enlaçait, embrassait ses bouts de seins qui durcissaient sous ses baisers, l'enroulait autour de lui, la dominait puis, la retournait tendrement de façons à ce qu'elle se retrouve sous lui où il savourait de sa langue les points chauds cachés dans son cou par ses cheveux puis, sans précisément le vouloir, son corps lui fît sentir la puissance de son envie. Il lui prit ses mains qu’il emprisonna dans les siennes. Elle répondit en croisant ses doigts entre les siens, tout en fermant les yeux. Ils ne se lâchaient plus, leurs lèvres collées l’une à l’autre. Bob prenait sa langue et lui faisait comprendre qu'elle devait la mélanger à la sienne, ce qui exacerbaient leur désir. Geneviève venait seulement de découvrir ce qu'était véritablement l'amour menant à l'acte lui-même.

    Ne pouvant plus résister, Bob, avec délicatesse, entra en elle, effectuant un va et viens langoureux et affolant pour la jeune femme qui, son bas ventre collé au siens, suivait Bob dans ses mouvements. Jamais elle n'avait ressentit de pareilles sensations. Elle avait le souffle court ; mais en même temps, elle s'abandonnait, complètement à lui, languissante, le désir ancré en elle.  Ils évoluaient comme sur un navire, qui de roulis en tangage, les emportait loin de tous rivages connus. Ils ne désiraient pas connaître la fin du voyage, et lorsque Bob voulant faire durer leur plaisir, s'arrêtait et ne bougeait plus afin, de justement, laisser retomber l'intensité de leur plaisir, aussi bien pour elle que pour lui, il restait en elle. Geneviève obéissait à ses conseils, tout à lui. Bob lui apprenait l’amour consentit. Il lui apprenait comment retarder l’orgasme fulgurant qu'elle allait ressentir, si elle ne bougeait plus non plus. Bob jugeant que l’excitation s’était suffisamment atténuée pour qu’il reprenne lentement son va et viens, guida la jeune femme à son rythme, ce qui devait les entraîner, à nouveau, vers cet irrépressible envie de se fondre l'un dans l'autre au point de se laisser aller dans les vagues de leur désir mutuel, les engloutissant littéralement dans un tourbillon d'une intensité rare, au point que leur plaisir atteignirent simultanément le paroxysme de leurs jouissance, arrachant à Geneviève des gémissements que Bob étouffa dans un baiser langoureux et passionné. Leur première nuit fut longue pour ces amoureux, et le lever du jour les trouva nus, fatigués, mais heureux de s'être donné l'un à l'autre. Ils se contemplaient encore et encore, tout étonnés de ce qu'ils venaient de vivre.

    Bonjour mon amour lui dit Bob tout en lui caressant ses lèvres qu'il baisa délicatement en lui suggérant :

    Cela te plairait d'aller prendre notre bain ensemble ? Je te laverais, et tu me lavera aussi ?

    Je ne l'ai jamais fais Bob ?

    Nous allons faire notre toilette tous les deux. Tu veux ? Ensuite, nous allons prendre notre bain ensemble avec du bain moussant à la vanille comme tu aimes, et je vais t'initier à tous les jeux de l'amour que l'on peux faire dans l'eau : ce sont des plaisirs que tu ne connais pas, ma petite innocente. Tu es adorable ma chérie ! Je vais t'apprendre à recevoir tout l'amour que je peux te donner parce que ce je ressens pour toi est si fort que je ne saurais plus vivre sans toi ! Il ne faut plus douter de moi ma chérie ! Personne ne pourra plus nous séparer. Viens.

    Geneviève voulu s'enrouler dans le drap du lit ; mais Bob lui fit gentiment remarquer que le drap ne lui cachait rien de sa beauté puisqu'il la connaissait de partout et qu'il ne fallait pas qu'elle ait honte de se montrer à lui. Elle avait un corps parfait qu'il aimait contempler et qu'il ne désirait pas qu'elle le dissimule à cause de sa pudeur. Elle était sienne, du haut jusqu'en bas de son petit corps adorable.

    Donnes moi ta main, et suis moi, mon amour. Lui dit-il en lui volant un tendre baiser.

     

    Ils quittèrent le lit dans leur simple appareil, et allèrent se détendre dans cette salle de bain où trônait une immense baignoire que Bob savait très bien utiliser dans tous les sens du terme...

     

    A suivre...

     

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    Amour naissant  

      

    D'une toute petite voix et tout en s'étirant, Geneviève lança : 

    — J'ai faim.

    — Bob avait complètement oublié la soirée du restaurant de l'hôtel ou il avait retenu une table, sachant aussi qu'à partie d'une certaine heure, le service des repas servit dans les chambres s'arrêtait, ils s'était confondu en excuse, tout à son bonheur d'avoir succombé devant la beauté de la jeune femme qu'il tenait dans ses bras. Pour la première fois, il n'avait pas pensé qu'une nuit prometteuse pouvait lui enlever l'envie de se restaurer.

    Bob, devant la beauté de la jeune femme avait succombé de désir sur la moquette même, en début de soirée, et, par la suite, il avait mené sa belle sur le grand lit de satin blanc ou il s'étaient aimés jusqu'au jour levé. Lui aussi, commençait, à sentir son estomac crier famine. Il se releva sur un coude, et se mit à rire.

    — Pourquoi ris-tu ? J'ai dis quelque chose de drôle, demanda Geneviève ?

    — Non, dit Bob. Tu viens juste de me rappeler que nous n'avons pas dîné hier soir, que nous sommes sur terre, et qu'il faut nous restaurer : J'avais oublié que nous étions mortels. Les Dieux nous ont prêtés leur demeure,  mais pas leur pouvoirs ! dit-il avec un sourire charmeur. Il est normal que tu ai faim ! Je vais sonner le garçon d'étage. Après ces plaisirs terrestres, nous nous occuperons de nous. Tu veux bien ? La baignoire est assez grande pour deux, et il reste des produits de beauté bien assez pour deux.

    Lorsque le garçon d'étage toqua à leur porte de chambre, et que Bob ait dit :

    — Entrez.

    Geneviève se cacha sous les draps, Elle était nue et ne voulait pas être vu. Attendant que le garçon d'étage soit repartit, Bob lui découvrit la tête et la regarda, pensif, avec ce petit sourire malicieux qui en disait long sur ce qu'il pensait. Il contemplait ses beaux cheveux blonds, en bataille, qui lui donnait l'envie d'encore plus les ébouriffer. Enroulant une de ses mèche sur son index, il lui murmura dans un soupir :

    — Que tu es belle mon amour !

    Avec un petit rire de gamine, gênée, Geneviève cacha son visage dans ses jolies mains. A cet instant précis, elle comprenait ce que pouvait être un couple qui s'aimait vraiment. Jusqu'à cette nuit, Bob ne l'avait pas touché. Respectueux envers elle. Le jeune homme la sentait réticente, sur la défensive dès qu'il osait un geste un peu plus innocent. Pourtant, ce matin-là, alors qu'elle s'éveillait à ses côtés, sa méfiance avait complètement disparut. Il sentait qu'elle s'en remettait à lui, réceptive à ses caresses empreintes d'une tendresse infinie. Elle le désiraient de tout son être lui appartenir encore : il le sentait. Un homme sent ces choses-là ! Geneviève était la femme de sa vie et il ne la concevait pas sans elle. La jeune femme se blottit contre lui, sa tête sur sa poitrine, comme un bébé quémandant sa tendresse. Elle ne pouvait pas ignorer que la proximité de son corps allait réveiller en lui le désir de l'aimer comme elle désirait être aimée. Un peu surprit qu'elle vienne à lui spontanément, il la reçu contre lui, se demandant s'il devait accéder à son invite. Il n'eut pas longtemps à réfléchir : la muette invitation de celle qu'il aimait était claire : Bob fixa intensément Geneviève qui quémandait son amour les yeux rivés aux siens. Leur désir mutuel, trop longtemps contenu pour lui, se mêlèrent et Bob l'emporta dans un monde ou l'acte d'amour était encore plus fort que la veille. La journée se déroula dans cette chambre d'hôtel trois étoiles qui accueillait leurs ébats amoureux avec une élégance sobre, toute professionnelle qu'ils avaient apprécié dès leur arrivé. La suite de cet hôtel trois étoiles était le refuge que, sans le vouloir vraiment, Bob avaient choisi pour leur première nuit ensemble. Le sentiment qu'il ressentait pour Geneviève était si fort, qu'elle en avait ressentit la profondeur et tous deux ne voulaient plus quitter cette suite.

     

    A suivre...

     

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    Amour naissant   

     

    La journée se déroula dans cette suite, entre l’immense baignoire accueillant leurs ébats, et le grand lit ou bien d'autres amants avaient dû se déclarer leur amour. Cette suite était toute tendue de rouge, garnit à plusieurs endroit, de très magnifiques vases garnis de très belles fleurs à longues tiges dégageant des parfums subtils et enivrants que Geneviève et Bob n'avaient pas remarqué la veille. Toutes ces attentions de la part de la direction de l'hôtel connaissant bien les salons Orial, avaient mis les jeune gens en état de communion avec l'atmosphère chargée de langueur qui y régnait, les enivrant, les subjuguant, et les faisant se sentir harmonieusement bien. Bob et Geneviève, tout à leur amour naissant, s'étaient soustraits de la réalité, emportés par cette vague passionnelle qui les submergeait d'émotions chargées d'une énergie qui ne semblait pas vouloir faiblir. Leur lit, peu à peu, se mit à respirer au rythme de leur amour.

     

    Ce jour-là, au salon, après un week-end paradisiaque avec Bob, tout se passait pour le mieux, quand elle s'entendit appeler par Patrick.

    Geneviève, je vous attend dans mon bureau : j'ai à vous parler.

    Le cœur de la jeune femme se mit à battre plus vite. Elle abandonna ce qu'elle était en train de faire, et le suivit le suivit quand Juliette lui attrapa le bras au passage :

    Qu'est-ce qu'il peut bien te vouloir ?

    Je n'en sais rien ?

    Oh ! dis ! Tu vas pas nous faire croire que tu ne sais pas ce qu'il te veux ?

    Répliqua constance en minaudant :

    Mais vous êtes bien curieuses ! Même si je le savais, je ne vous le dirais rien ! C'est ma vie ! Pas la votre, que je sache !

    Ce n'est pas la peine de faire ta mijaurée ! On finira bien pas savoir ! C'est drôle dit la plus futée de toutes ses collègues : tu as changé depuis la venue du beau jeune homme de l'autre soir, au salon... n'y aurait-il pas un rapport avec lui ? Geneviève haussa les épaules et sans plus un mot, disparut dans l'arrière boutique du salon ou l'on entreposait les stocks de produit. Patrick, se faisant le plus discret possible, lui confia :

    Le grand patron m'a téléphoné. Il désir vous voir cet après-midi. Vous pouvez partir maintenant : son chauffeur vous attends avec la limousine. Allez ! Filez ! Qu'est-ce que vous attendez ? A votre place, je serais déjà dans la voiture !

    Bien, fit Geneviève. Alors, je vous laisse mes clientes ?

    Oui ! Allez ! Ne vous en faites pas pour ça!

    Geneviève repassa par le salon et appela Juliette pour lui confier ce qui lui tenait à cœur :

    S’il te plaît, fais-leurs comprendre que je les aime bien comme copines, mais une fois pour toutes, qu’elles comprennent que je n’aime pas dévoiler ma vie privée. Je ne leurs demande rien sur la leur, alors qu’elles fassent comme moi. A revoir chère Juliette et à demain… enfin, je pense ?

    Sur le boulevard, Geneviève, absorbée par ses pensées, se demandait pour qu’elle raison l’oncle de Bob désirait t-il la connaître ? Cela lui semblait bizarres? Elle était toute plongée dans ses réflexions, quand elle vît une grande limousine lui faire un appel de phards, le chauffeurs sortir de la voiture, faire quelques pas vers elle et lui demander :

    Vous êtes bien madame Geneviève Cadoret ?

    Oui. Fît Geneviève sur la défensive. Que me voulez-vous ?

    Mon patron m’a donné l’ordre de vous conduire jusqu’au manoir. Il vous y attend.

    Pour qu’elle raison désir t-il me voir ?

    Cela ne me regarde pas, madame. Répondit le chauffeur tout en ouvrant la portière arrière droite afin qu’elle prenne place dans cette voiture plus que spacieuse, puis, il referma cette-ci. Sans plus un mot, il reprit sa place de chauffeur et démarra.

     

    A suivre...

     

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    Amour naissant      

      

    Décidément, ce chauffeur était bien trop cérémonieux à son goût. Elle ne savait pas ce qui l'attendait, et elle ne pouvait se convaincre que la peur ne l'habitait pas. Que pouvait bien lui vouloir cet homme ? Pendant un trajet assez long, toutes sortes d'idées lui traversaient l'esprit. Et si la liaison toute nouvelle qu'elle entretenait avec Bob déplaisait à son oncle ? S'il exigeait d'eux qu'il se séparent ? " Non ! Pas ça ! Je ne le faut pas ! Pensa t-elle. En quoi cela le regarde t-il son oncle ? Bob est majeur, et je ne saurais plus vivre sans lui !"

    La limousine ralentit soudain pour tourner dans une allée où les immenses grilles de fer forgé dénonçaient les armoiries de la famille dont les ancêtres marquaient l’appartenance à la noblesse du dix neuvième siècle. Cette allée ombragée était bordée, de chaque côté, par de grands arbres, et Geneviève se demandait ce qu’elle venait faire dans ce monde qui n’était pas le sien. Encore un quart d'heure de route avant d'apercevoir un magnifique manoir de style Victorien qui n’humiliait pas les grilles d’entrée. Subjuguée par sa grandeur et la beauté de ce véritable monument à la gloire de la noblesse Anglaise, Geneviève avait les yeux fixé sur la demeure ancestrale, attendant que le chauffeur vienne lui ouvrir la portière : ce qui faisait parti de son travail. Il l'invita à descendre. Jamais, elle n'aurait pu se douter qu’il pouvait y avoir, en banlieue parisienne, de si majestueuse demeure ? A part en Angleterre ou sa tante Odile possédait un château du même style grâce à son titre de noblesse obtenu par mariage avec son Lord Byron décédé depuis trois ans environs. Connaissait-elle seulement Saint-Germain-en-Laye, elle qui, jeune fille ne connaissait que sa Normandie, l’Angleterre pendant un séjour chez sa tante, et ensuite, la banlieue de Paris : Clichy Hauts de seine ? Geneviève resta figée devant l'imposant manoir et se demanda si elle n'allait pas s'enfuir ? S’enfuir ? Pour aller où ? Elle se ravisa et se décida à suivre le chauffeur. Ils gravir les quelques marches de marbre patinée par le temps jusqu'à ce que le chauffeur se serve du heurtoir représentant un lion. Afin qu’on vienne le décharger de sa mission. Un major d'homme vînt leurs ouvrir, et Geneviève se retrouva seule devant lui, tétanisée : le chauffeur avait disparu. L'homme d'un aspect hautain et froid, l'invita à entrer, l'aida à retirer son manteau, lui prit son sac à main puis l'invita à le suivre dans la bibliothèque ou il la pria de s'asseoir et d'attendre que l'on veuille bien l'introduire dans le bureau de Monsieur Orial. Puis il disparut à son tour. Pas loin de vingt minutes s'écoulèrent sans que rien ne se passe. Geneviève, impatiente d'attendre le bon vouloir de l’oncle de Bob, s'occupa à détailler les livres finement reliés, habillés de cuir, et dorés sur tranches qui ornaient toute la pièce. A l'évidence, tous ces livres devaient être des éditions originales. Les quatre hauts murs de la bibliothèque étaient garnis de chef d’œuvres jusqu’au plafond. De très beau livres constata Geneviève. Heureusement qu'il y avait une espèce d'échelle à roulette qui se déplaçait sur chaque pan de mur, et sur toute leur longueur ! Pour passer le temps, elle parcourut les titres de ceux qu'elle pouvait atteindre sans les toucher de peur de faire une bêtise. Les minutes lui semblaient interminables, lorsqu'un bruit de voix se fit entendre de l'autre côté de la pièce où elle se trouvait. Des sons de voix et des pas se rapprochant de la haute porte qui devait être celle du bureau de l'oncle de Bob, incitèrent Geneviève à revenir s’asseoir à sa place et à ne plus bouger afin d'essayer de comprendre ce que se disait avant que la porte, ne s'ouvre enfin.

    Bob ! Chuchota, la jeune femme ?

    Chut, fît-il en mettant son index sur sa bouche.

    Mais...

    Ne dis rien. Mon oncle veut te voir, mais n'ai aucune crainte : je suis là.

    Oui, cela, je le sais, mais c’est étonnant ? Que me veut-il ?

    Il t'attend dans son bureau.

    Mais pourquoi ? Je ne suis guère rassurée !

    Mon oncle n'est pas un ogre ! Allez, courage.

    Qu'est-ce que je vais lui dire à ton oncle ? Sait-il tout de moi ?

    Oui. Je lui ai tout dit. C'est lui qui m'a élevé depuis la mort de mes parents qui malheureusement sont décédés tous deux dans un grave accident d'avion. Il veut faire ta connaissance.

    Tout en essayant de faire comprendre à Geneviève que son oncle ne lui voulait aucun mal, Bob l'entraîna vers l'imposant bureau seigneurial.

     

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    Chez Orial

     

    Si vous le désirez mademoiselle…

    Non. Pas mademoiselle. Madame : je suis mariée.

    L’homme eut l’air surprit ; mais, néanmoins, il continua :

    Ah ! Bien. Je disais donc, madame, que si vous le désirez, vous pouvez commencer ce matin. Geneviève n’extériorisa pas son enthousiasme, mais elle accepta sans l’hombre d’une hésitation l’offre qui lui était faite par le directeur du salon Orial. Son calcul fût vite fait dans sa petite tête blonde : Sa journée se terminait à dix neuf heure. Son mari ne revenait pas avant vingt deux heure, le temps de faire son tour chez le bougnat, et de bien s’abreuver, cela lui laissait largement le temps de regagner son domicile, de se démaquiller, se déshabiller, de tout faire disparaître de des effets qui auraient pu la trahir, se mettre en robe de chambre, et préparer quelque chose à manger si monsieur avait faim en rentrant : s’il rentrait, car une fois complètement saoul, il lui arrivait souvent de dormir chez quelques les fille de joie de sa connaissance : ce qui arrangeait bien Geneviève.

    Le lendemain matin, n’ayant pas eu à se disputer pour la énième fois avec Robert puisqu’il n’était pas rentré de la nuit, Geneviève fit sa toilette, choisit une tenue adéquate pour travailler tout en étant présentable, prit soin de son maquillage, pour être encore plus avenante et plaire à la clientèle. Comme elle était en avance, elle décida de prendre son petit déjeuner prêt du salon. Elle se sentait tellement bien, détendue, libre, qu’elle profita de sa grande tasse de café crème et de deux gros croissants tout frais et encore chauds. Elle aperçu Juliette : une grande fille mince et brune, très sympathique, et lui fît signe de venir la rejoindre, ce que la jeune femme fît. Elle commanda la même chose que Geneviève, et elles discutèrent de tout et de rien jusqu’à l’ouverture du salon Orial. Après avoir souhaité le bonjour à son patron, elle reçu sa blouse rose afin de manucurer la clientèle sans se tacher. sans plus de préambules, Geneviève suivit Juliette qui, dans un premier temps, devait la former pour apprendre la manucure. En ce temps éloigné de plusieurs décennies, la plupart des métiers s’apprenaient, selon le terme employé : sur le tas. Le salon Orial dégageait une atmosphère presque irréelle avec une musique douce diffusée de l’arrière salle où l’on rangeait les produits de toutes sortes.

     

    A suivre...

     

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