• La mal aimée Chapitre -1- page -13-

     

      La mal aimée

     

    — Malheureusement, tant que vous êtes l'épouse de cet homme, vous lui devez obéissance. Vous êtes, je suppose, catholique et pratiquante ? Vous devez donc savoir que votre mari n'acceptera jamais le divorce. Nous autres femmes, n'avons pas de grands moyens pour nous défendre du machisme des hommes et nous n'avons pas le choix ! Nous nous devons de supporter le joug et la violence de ces hommes, ce qui est le lot de nombreuses épouses : Cela fait partie du jeu. Ils croient avoir le droit d'exercer cette violence pour se prouver qu'ils sont des hommes et prendre vraiment conscience de leur virilité. C'est eux qui détiennent la force, le pouvoir et l'autorité. Pour certains, ils ont besoin d'exercer cette violence. Quoi de plus normal et de plus facile pour eux, que de violenter une femme, taper dessus ou malmener un enfant. Ils ont besoin d'exercer cette violence : C'est un comble quand on y pense ! Pour le mal que votre mari vous fait, je ne vous suis plus d'aucun secours quant à mes conseils. Pour votre petite fille, si Dieu permet que vous soyez la dépositaire d'une petite âme toute neuve. S’il permet que ce petit ange qui se bat en ce moment pour rester en vie, en fin de compte, s’en sorte, il faut, de votre côté, faire un effort et accepter de la garder. Peut-être va-t-elle vous réconcilier avec votre existence ? Ne refusez pas son aide par bravade ! Vous êtes courageuse et volontaire ! Vous vous en sortirez ! J'en suis persuadée ! Je vous conseillerais plutôt de ravaler votre désir de vengeance qui ne vous mènera à rien de concret pour le moment. Penser à votre petite fille qui elle, n’a pas demandé à venir au monde ! Elle a le droit, si elle vit, d’avoir sa chance ! Ne pouvez-vous faire abstraction de votre propre existence pour ne penser qu’à votre enfant ? Ne pouvez-vous faire cela ? Au moins, votre sacrifice servira à quelque chose !

    Ce mauvais jeu de mots arrivait mal à propos. La sage-femme se rendit compte de sa bévue, mais les mots étaient lâchés. Du côté de Geneviève, la réaction ne se fît pas attendre. Sur un ton ironique Elle lança :

    — Quelque chose ! Parce que vous trouvez le terme juste, vous ! Cette chose, comme vous dites, à été conçu sans mon consentement, et je n'en veux pas ! Vous pensez que mon sacrifice ne sert pas suffisamment à mon mari ? Dès qu’il veut prendre ce que je me refuse à lui accorder, il se sert chaque fois que ça lui chante et il me frappe ! Ne trouvez-vous pas que ce salopard ne profite pas mal de ma personne chaque fois qu'il me touche, qu’il me viol ? Cette… chose qui s’est nourrit de mon sang de ma chair et qu a fait son nid dans mon ventre, est justement une chose répugnante ! Je ne veux même pas la voir ! La sage-femme balbutia :

     

    A suivre...

     

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