• L'insoumise page -21-

     

     L'insoumise  

     

    Tu travailleras pas et t’es à moi pou’ la vie. T’as compris ? Y’a pas à y rev’nir !

    C’est ce que l’on verra ! Hurla Geneviève. La prochaine fois que tu me touches, je te réserves une surprise dont tu te souviendras toute ta vie ! 

    Robert ricana :

    T’es ma femme. Qu’est ce que tu pourrais bein fair cont’ ça ? Et pis, qu’est ce que tu vas bein pouvoir prouver ? Et si j’ai envie de t'prendre ? T'est à moi ! Hein ! Allez ! Dis-moi ! T’es qu’une folle ma pauv’e fille ! Tu vois qu’tu peux rein fair' conte moi !

    Cette façon qu’avait Robert de manger la moitié les mots l’horripilait. Seul son visage trahissait son exaspération. Elle ne répliqua pas, se contentant de hausser les épaules, mais n'en pensa pas moins. Elle l'aurait au tournant d'une façon ou d'une autre, et, insidieusement dans son esprit, l’idée d’un emploi doublé d’un divorce, par la suite ne la lâchait pas. Elle se voyait bien installée dans sa nouvelle vie : ce qui était en train de devenir une obsession pour elle. Son projet occupait toutes ses pensées. Elle ne se voyait pas passer sa vie auprès de cet homme qui ne lui convenait pas du tout et qu’on lui avait imposé de force. Il n’arrivait pas à conclure les phrases qu’ils commençait, et ne répondait à ses provocations que par des grognements, des insultes et des coups. Elle voulait faire de sa vie une réussite. Quelque chose de bien devait lui arriver. Il n’était pas possible que la malchance s’acharne sur elle tout au long de son existence  Elle voulait être libre. Vivre quelque chose qui lui donnerait le sentiment de ne pas être un pion que l’on déplace sur un échiquier. Sa vie, elle ne la voulait pas échec et mat.

    Ce soir-là, Geneviève décida qu’elle ne voulait pas subir les harcèlements de son mari. Il fallait l’empêcher de rentrer.  Elle savait très bien que Robert allait faire un vacarme assourdissant. Que les voisin allaient s’en mêler, et qu’il finirait pas abandonner sachant ce qui lui en coûterait s'il continuait. Il n'était pas question non plus qu'elle lui ouvre si non, s'en était fichu de sa tranquillité. Elle ne voulait surtout pas ça, et l'on en comprend bien la raison ! Geneviève se doutait qu'il n'irait pas jusque là : une portes que l'on défonce, ça s'entend dans tout l'immeuble et au bout du compte, ça lui coûterait une nuit au poste si police secours se déplaçait encore une fois. Dans son ébriété, Robert en était conscient, mais malgré tout, il appelait sa femme, baragouinait des mots incompréhensibles. Ce qui qu’elle savait qui allait inévitablement se produire, se concrétisa par les portes des voisins en colère qui claquaient. Ce n'était que des ouvriers qui logeaient là, et ils se levaient tous vers les quatre heures du matin. Les dernières minutes de sommeil étaient, pour eux, précieuses, et de se faire réveiller de cette manière, ne leurs plaisait guère ! Le bruit s'arrêta soudain et la nuit se termina sans autres incident. L'ancien hôtel particulier redevînt calme et Pendant plusieurs jours, on ne revit plus Robert. Geneviève avait réussit son coup : Où était t-il ? Que faisait t-il ? Au fond, peut lui importait ce qu'il devenait, dès l'instant où elle pouvait faire ce qu'elle voulait de ses journées. l'ancien hôtel particulier redevînt calme et pendant plusieurs jours, on ne revit plus Robert. Geneviève avait réussit son coup.

     

     A suivre... 

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 12 Février 2018 à 11:14

    Bonjour

    je m'absente le weekend et tu en mets plein des chapitres a suivre intello

    je vais prendre plusieurs moments pour bien lire ton histoire a suspens

      • Lundi 12 Février 2018 à 17:34

        Bonsoir Philippe,

        Tu as tout ton temps pour lire ! Il faut que cela soit une détente ! Et puis, il n'y a pas d'obligation ! 

        Çà me fait plaisir de te voir sur ce blog; mais lis-le à petite doses ! Il y a encore de quoi faire ! (Rire.)

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    2
    Jeudi 15 Février 2018 à 12:09

    Hello Ghislaine

    Ouille, c'est pire que règlement de comptes à OK coral, hihihi

    Pauvre femme, cela me rappelle un peu les romans de Maxence Vandermeersh qui a eu un prix Goncourt en 1936. pour " L’empreinte du Dieu "

    Tu connais certainement.

             Serait-tu sur le chemin d'un grand prix?

    Ton volatile admirateur, hihihi

    Gros bisous

    Jo

      • Jeudi 15 Février 2018 à 12:40

         Oh, non, mon cher Jo, je ne suis pas assez instruite pour prétendre à un grand prix de littérature : juste être éditée serait ma plus grande joie. Simplement malgré mon peux d'études,et avant que je m'en aille pour un autre monde, la satisfaction d'être reconnu, moi qui ne l'ai jamais été pas personne. si j'avais eu de bons parents, une famille stable, j'aurais certainement obtenu mon bac et puis ensuite un bac littéraire. C'était mon rêve le plus cher de continuer mes études. J'ai quand même obtenu un diplôme pour des études commerciales seule, sans personne pour m'aider, car il faut bien gagner sa croûte ! (rire) si tu veux voir mon FB, en voici le lien. 

        https://www.facebook.com/ghislaine.nicolas.9

        voici le dernier poème mis en musique

        http://lamainetlaplume.eklablog.com/la-poete-et-sa-muse-a136970626

         

      • Vendredi 16 Février 2018 à 14:18

        Non, Jo : je ne connaissais pas. Je viens d'aller lire le résumé sur Amazon. Il est vendu 12 euros. Cette histoire est très prenante du peu que j'en ai lu.

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