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    L'ultimatum de l'oncle de Bob

     

    Entrez, vous deux. Bob, toi, sors : Vas faire un tour pour que nous puissions parler plus librement, madame et moi, et vous, jeune femme, asseyez-vous en face de moi, sur ce fauteuil pendant que je termine ce travail, fît-il en désignant de sa pipe qu'il remit aussitôt à sa bouche de vieil homme, un des fauteuils se trouvant devant le bureau, tous deux du même style que le reste qui était à la disposition des visiteurs.

    Geneviève, intimidée, s’exécuta tout en se retournant sur Bob qui quittait la pièce sans un mot, la laissant aux mains de cet homme dont elle se méfiait. Elle était, cependant, très intriguée par l'attitude du vieil homme qui l'air de rien, lui en imposait. Celui-ci, aucunement dérangé par le regard interrogateur de la jeune femme, fumait tranquillement sa pipe tout en examinant sa correspondance, ce que Geneviève trouvait son sa façon de faire très impoli.

    De temps à autre, il levait ses yeux de sa lecture, fixait Geneviève et reprenait son occupation. Pendant cet interminable surprise, La jeune femme le surprit plusieurs fois à lever un sourcil, ce qui lui donnait un air encore plus impressionnant ; mais ce n'était que la fumée de sa pipe qui lui chatouillait le nez et les yeux. En le regardant plus attentivement, elle trouvait le vieil homme très distingué, avec des allures qui rappelaient les vieux Lords Écossais. C'était certainement sa pipe, et ses gros sourcils qui lui donnaient cet air si particulier ; mais cela ne lui donnait pas le droit de la faire mijoter en attendant qui se décide à lui adresser la parole ! NON ! Elle n'était certainement pas de la noblesse, mais ce n'était pas une raison pour l'humilier de la sorte ! C'était d'une incorrection inconcevable ! Était-ce la richesse qui rendait les gens si méprisants envers les ceux du peuple ? Ce vieillard, tout distingué qu'il était, laissait voir son impolitesse  à son égard intentionnellement ce qui ne lui plaisait guère.

     Elle se disait qu'elle n'allait pas tarder à se lever du fauteuil, jugeant qu'il l'avait suffisamment fait poireauter. Elle joignit le geste à sa pensée et se leva pour se diriger vers la grande porte sans même se retourner, et négligeant sciemment de le saluer, lui montrant ainsi qu'il n'avait aucunement le droit de la traiter de cette façon. Elle était conscience qu'elle risquait sa place de coiffeuse, mais son honneur était plus important que sa place. Elle était arrivée à la porte du bureau, posait sa main sur la poignée dorée quand le viel homme se décida enfin à lui adresser la parole.

    — Et bien jeune femme ! Vous êtes amoureuse de mon neveux ?

    Geneviève se figea sur place. Il l'avait prise au dépourvu. C'était fort bien joué ! Toute à ses pensées, elle n'avait pas eu le temps de préparer de réponses.

    — Et bien ? Vous avez perdu votre langue ? Répondez à ma question !

    Geneviève hésita un instant et lui lança en pleine face son impolitesse envers elle, ce qui lui permettait de le faire attendre,  tellement elle était hors d'elle. Il se passa quelque secondes avant qu'elle se décide à lui répondre à sa manière :

    — Vous permettez que je prenne mon temps comme vous avez eu un malin plaisir à le faire pour moi ? 

    — Je vois que vous avez un sacré caractère ! J'aime les personnes qui ont du caractère !

    — Cela vous aurait plus que l'on vous traite comme vous venez de me traiter ? Vous m'avez humilié ! Et oui, j'aime votre neveux profondément, et lui aussi m'aime, ne vous en déplaise ! Il est majeur et il a le droit d'aimer la femme de son choix ! En l’occurrence, je suis la femme qu'il a choisi ! Je peux vous exprimer mon amour pour lui en Anglais puisque tout ici reflète le style Victorien du dix neuvième et que vous avez tout à fait l'allure d'un noble écossais sur le retour. Vous croyez que je n'ai pas eu le temps de vous jauger pendant que vous m'avez faite attendre ? Vous espérez que je ne sois pas assez cultivée pour  entrer dans votre famille ? Et bien, vous vous trompez sur mon compte !

     

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    L'ultimatum de l'oncle de Bob

     

     

    — Et bien voilà ! Ce n'était pas difficile de me sortir ce que vous aviez sur le cœur ! Si je vous ai fait attendre, c'était pour vous mettre à l'épreuve : en effet. J'aime les personne franches, qui savent ce qu'elles veulent ! La vie est beaucoup plus simple lorsque l'on est honnête avec sois-même, et vous n'avez pas changé d'attitude en ma présence. Vous êtes restée patiente ce qu'il fallait de temps pour décider que cela suffisait, et que mon impolitesse devait être sanctionné par votre façon de protester. Je suis peut-être un vieux lord impoli comme vous semblez le penser, mais j'aime étudier les gens avant de me faire une opinion afin de les aborder en ayant conscience de qui est en face de moi. C'est ma façon de percer à jour quelques facettes de leur personnalité, et de découvrir certains traits de leur caractère. Il y a quelques de temps que mon neveux me parle de vous, et de vos problèmes conjugaux. Je vous avoue que suis réticent à votre idylle ; mais Bob étant un garçon censé, j'ai prends le parti de lui faire confiance. Il me fallait juste vous connaître, tout simplement. Je vois que vous êtes une jeune femme volontaire, déterminée, et que la souffrance vous à fait mûrir bien avant l'âge. J'ai aussi compris que mon neveux tient à faire de vous sa femme. Geneviève était stupéfaite par la perspicacité  du vieil homme.

    — Me permettez-vous de vous appeler par votre prénom ? Votre visage est un livre ouvert dans lequel on peut y lire toutes vos émotions, vos pensées les plus secrètes. Je suis un vieil homme ; mais l'on n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces ! C'est primordial dans les affaires ! Voilà la clef de ma réussite : Ne pas se tromper sur la nature des gens avec qui j'ai à faire.  

    Geneviève était resté plantée devant la porte du bureau prête à s'en aller si leur conversassions dérivait sur des points qui ne lui convenaient pas ; mais elle remarqua que l'oncle de Bob ne voyait pas d'un bon oeil la distance qu'elle avait installer entre eux. Il la pria de revenir s’asseoir en face de lui, ce qu'elle rechigna de faire au premier abord, mais il insista et le ton qu'il employa n'admétait aucune contestation de la part de Geneviève : elle s'exécuta et revînt s’asseoir sur le fauteuil qu'il lui désignait. 

    — C'est mieux ainsi. Ne trouvez-vous pas ?  D'autant plus que notre conversassions sera assez longue.

    Geneviève, très mal à l'aise, écoutait sans grande conviction ce que le vieil homme avait à lui dire :

    — Bob m'ayant mis au courant de vos difficultés, je ne vous demande pas de détails supplémentaire sur votre vie : ceux que m'a donné mon neveux me suffisent. Bob n'a plus ses parents. Je suis le seul qui lui reste et je suis son tuteur. La fortune que je vais lui laisser à mon décès est colossale. Il va devoir la gérer par l'intermédiaire de directeurs puisque qu'il est ingénieur chimiste dans les produits coiffants et les cosmétiques. Il devra diriger de mains de maître ses subordonnés : que ce soit la comptabilité, la bonne marche des divers salons et puisque vous êtes une très bonne coiffeuse, m'a t-on dit, vous vous devrez de le soutenir dans sa tâche. Votre enfant, si vous le permettez, deviendra ma petite fille, mais pour mettre ces projets sur pieds, il vous faut divorcer : que votre situation soit saine. Ma maison sera la votre. Le manoir est immense et vous aurez vos appartements pour vous seuls. J'aimerai que vous acceptiez que je puisse voir et gâter ma petite fille chaque jour. Je ne suis plus très jeune et la providence m'offre ce dont j'ai toujours rêvé : une petite poupée à gâter avant de m'en aller pour cet autre monde. Vous êtes très amoureux, aveuglés pas la passion que vous ressentez l'un pour l’autre, et c'est de mon devoir de vous guider. Tant que votre situation ne sera pas régularisée, il ne peut être question de mariage. Bob veut vous épouser, et loin de moi l'idée de me mettre en travers de vos projets, mais je vous demande d'être bien sûr, tous deux, de vos sentiments avant de vous engager. Nous sommes catholiques ; mais je suis sûr que votre divorce ayant été prononcé, il passera outre nos convictions religieuses et vous épousera. je peux vous paraître cruel et vieux jeu, pourtant je me dois de vous parler ainsi. Si vous divorcez, Bob est prêt à passer au deuxième plan ses convictions religieuses dans lesquelles il a été élevé et il vous épousera. Soyez-en certaine. 

    — Que désirez-vous de moi, monsieur que vous n'ayez déjà perçu ?

    — Mon enfant, votre honnêteté n'est pas en cause. Je vous avouerais même que vous me plaisez. Mes divergences avec mon neveux ne sont pas définitives si vous m'aidez dans ce que je vais vous obliger à faire.

    — Nous obliger à faire ?

    C'est ainsi : mettre votre amour à l'épreuve. Je sais qu'il n'est pas d'accord ! Mais c'est à cette condition seulement, que j'accepterai sous mon toit votre petite fille, et vous. Je me vois donc, dans l'obligation de vous demander de mettre, tous les deux, votre amour à l'épreuve. Je vous dis tout de suite qu'il n'est pas d'accord et qu'il ne veut pas que je vous en parle ; mais vous êtes intelligente, et je suis sûr que vous comprenez !

     

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    L'ultimatum de l'oncle de Bob

     

     

    Geneviève ne dit mot devant les paroles du vieil homme ; mais elle sentit son cœur se serrer. Il reprit encore :

    — Afin d'être sûr que votre relation n'est pas qu'un feu de paille causé par le côté romanesque et défendu de votre liaison, j'aimerai que vous cessiez de vous voir : que vous espaciez vos rendez-vous le temps que votre divorce se mette en place. Je ne vous cacherais pas que ce divorce va être long et difficile.Vous avez quitté le domicile conjugale la première et dans ce cas précis, vous êtes en tort.

    — Ce n'est pas exacte. Mon mari quitte très souvent, et pour plusieurs mois, le domicile. Je l'ai signalé à la police. En ce moment, il n'est pas à la maison et cela fait dix mois qu'il aire je ne sais où. C'est un homme qui est toujours ivre. Il me frappe. Vous pensez que je dois supporter cette situation toute ma vie ? !

    — Je conçois tout à fait votre affaire vis à vis de la loi ; mais votre position, vis à vis de votre couple, est peu enviable. Votre divorce risque d'être long et pénible. Si, en plus votre mari arrive à prouver que vous avez une liaison avec un autre homme que lui, vous allez avoir le divorce à vos torts.

    Cette fois, Geneviève les larmes au yeux ne pu contenir sa révolte et sa réprobation concernant la tournure que prenait les événements :

    — Oh ! Monsieur ! Ce que vous me demandez là, est impossible ! Nous n'en aurons pas la force ! Nous nous connaissons à peine !

    — C'est justement pour cette raison que je craints que ce ne sois qu'un coup de foudre se terminant par un feu de paille. Essayez mon enfant. Je connais mon neveux. De vous avoir parlé en suggérant une séparation provisoire, ne va pas lui convenir, mais de ce sacrifice dépendra votre avenir. D’après ce que m'en a dit Bob, votre mère ne vous a jamais témoigné d'amour. Votre père est un homme bon, mais faible. Vous avez été mariée contre grès et violée par votre mari le soir de vos noces. Votre petite fille est en nourrice parce que vous avez besoins de travailler : la cause en est évidente. Vous vous êtes débattue dans des épreuves qu'à votre âge, beaucoup de jeune femmes n'auraient pas réussit à surmonter. Vous êtes une personne très courageuse ; mais cela ne suffit pas : il faut encore faire vos preuves. Bob, lui aussi à été privé de l'affection parentale très jeune. Bien sûr que j'ai  essayé au mieux des parents replacer en le gardant avec moi, m'occupant de son éducation par l 'intermédiaire de préceptrices ; mais on ne remplace jamais l'amour d'une mère ou d'un père trop tôt disparut dans un accident tragique. Bob a trouvé en vous l'amour qu'il cherchait. Je me fais l'effet d'un croque-mitaine, cependant, je dois vous mettre en garde, car le prestige de notre famille ne peut souffrir de scandale. Je vous assure que je ne me mettrais pas en travers de votre chemin tant que vous respecterez notre accord. Vous pourrez vous téléphoner autant de fois que vous le désirerez, mais c'est tout ce que je vous permets tant que votre situation ne sera pas saine. Je vous demande, au départ, un sacrifice de six mois sans vous voir. Ce n'est pas si long ! A la fin de ce temps de réflexion, si vous n'avez jamais cessé de vous aimer, et si, de votre côté, vous avez entamé la procédure de divorce : condition nécessaire à l'effort que je vous demande, alors, il n'y aura plus d'objection de ma part ni d'obstacle à votre bonheur. Vous êtes jeune mon petit. Je vous souhaite de réussir dans ce que vous devez entreprendre afin de vous libérer de cette chaîne qui vous entrave. Tâchez de trouvez les forces nécessaires  pour défendre votre liberté et votre droit au bonheur. Vous pouvez disposer. Au revoir mon enfant.

      

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    L'ultimatum de l'oncle

     

     

    Ne voulant pas montrer son désarroi au vieil homme, Geneviève ne se retourna pas pour le saluer, et lâcha, plus par convenance qu'autre chose :

    — Au revoir monsieur.

    Une tristesse infini envahissait son âme tandis qu'elle franchissait la porte du bureau pour se retrouver dans la grande bibliothèque, perdu dans ses pensées, accablée par tout ce qu'elle venait d'entendre. Cette bibliothèque qu'elle retraversa lui parût plus sombre qu'à son arrivée. cela devait faire au moins trois heures qu'elle était dans la demeure familiale de Bob, mais elle ne reconnaissait plus rien et tout se mît à tourner autour d'elle, et la pièce s'allongeait démesurément à chaque pas qu'elle essayait de faire. Elle n'était pas loin de s'évanouir lorsqu'elle sentit une main robuste l'a retenir pour se retrouver dans les bras sécurisants de celui qu'elle aimait.

    Cette pénombre particulière à ces grandes maisons anciennes dû aux grandes tentures de velours d'un rouge bordeaux,  dissimulant de hautes fenêtres qui se trouvaient être au nombre de six, là où des espaces vides réservés à cet effet avaient été conçu pour. La tombée du jour empêchait de distinguer son amour qui la tenait serrée contre son cœur. Elle appuya sa tête contre sa poitrine et se mit à sangloter. Pour le compte, il était inquiet et lui releva le visage trempé de larmes. Elle n'aperçu que son regard d'habitude si rieur, ne reflétait qu'une interrogation inquiète qui cherchait à comprendre ce qu'il s'était dit de si grave, que son aimée ne puissaccepter ? Il l'enveloppait d'un regard ardent que ne pouvait supporter Geneviève. Elle ferma les yeux tout contre sa poitrine et une foule de mots tournaient dans sa tête : des mots que l'oncle de Bob avait prononcé, et qui n'acceptaient aucun appel concernant sa décision. Des mots qui la brûlaient telle une flamme venant tout droit de l'enfer. La bouche de Bob, pour la réconforter à la couvrir de petits baisers tendres ; mais Geneviève s'écarta de lui avec l'énergie du désespoir. Leur amour était coupable d'adultère. Ils n'avaient pas le droit de s'aimer ! Leur amour était coupable vis à vis de la société, et leur idylle prenait une telle ampleur !

    Geneviève arriva entre deux sanglots, à lui faire part, non sans difficulté d'élocution, tout ce que son oncle exigeait d'eux comme sacrifice afin de se rendre compte, par lui-même, si leur amour tenait le choc de la séparation longue de six mois, et obliger ainsi Geneviève à déclencher sa demande de divorce, si non, il ne serait pas question que Bob  et elle vivent en ménage, et pour dire le mot approprié à cet état de fait : vivre en concubinage. De plus, il y avait une petite fille en jeux que son oncle désirait avoir pré de lui avant de partir pour l'autre monde. Leur amour prenant de l'ampleur qu'ils n'auraient jamais soupçonné quelques semaines auparavant était en danger. Il fallait qu'ils se séparent, alors qu'ils venaient à peine de se connaître ? C'était, eux, impensable.

    — Je ne peux accepter ses exigences. Je t'aime et ma vie ne le regarde plus à partir de maintenant. Si c'est pour son patrimoine, qu'il me déshérite ! Je n'en ai rien à faire ! Nous ne respecterons pas les contraintes qu'il nous impose.  Je t'aime mon amour ! Lui dit-il dans un souffle. Ses lèvres descendaient le long de son cou, ses bras la retenaient prisonnière contre lui, et il avait le souffle court d'un homme qui désire la femme qu'il aime. Son haleine la brûlait partout où il posait ses lèvres, et cette sensation qui ne lui était plus inconnue depuis qu'il lui avait fait l'amour pour la première fois, envahit son bas ventre, telle une vague la submergeant, lui faisant perdre pied. En cet instant, elle aurait aimé être de nouveau seule avec lui.

     

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    L'ultimatum de l'oncle

     

     

    Une peur panique qu'on les découvre dans la pénombre du soir qui s'annonçait, angoissait Geneviève  ; mais en même temps, sans s'en rendre compte, elle répondait aux éteintes de Bob, non plus comme une jeune fille effarouchée, mais comme une femme éprise et consentante aux prières muettes que Bob formulait de tout son corps.

    — Bob, il faut que l'on aille parler loin de ton oncle. J'ai trop de choses à te confier concernant notre avenir auxquelles ton oncle émet des oppositions si nous ne respectons pas ses souhaits. Bob... Bob... arrête... ton oncle pourrait décider de sortir de son bureau.

    — Je n'en fiche. Mon amour ! Donne-moi encore tes lèvres...

    — Je ne vais plus pouvoir tenir... Tu me fais perdre toute raison.

    Leurs lèvres se rejoignirent encore une fois. Une porte claqua, le bruit venait du bureau. Bob plaqua Geneviève dans renfoncement de la bibliothèque ou de grandes tentures les dissimulaient. Le cœur battaient à l'unisson et il ne se quittaient pas des yeux. Des pas se rapprochèrent et monsieur Orial passa à quelques mètres devant eux sans se douter que no son neveux, ni la jeune femme, n'était pas encore partit du manoir.

    — Monsieur Bob n'est pas de retour ? Demanda le vieil homme à son major d'homme. peut être a-t-il raccompagné la jeune femme ?

    — Je suppose que ce doit être cela ? Je sors. J'en ai pour une bonne heure. Faites avancer la limousine. Au fait ! Savez-vous si la voiture sport de mon neveux à été remise en état ?

    — Je ne sais pas, monsieur. Je me renseignerais. Je vous fais avancer la limousine.

    — Bien. que le dîner soit prêt lorsque je serai de retour.

    — Bien, monsieur.

    Les deux amants attendirent que le calme soit revenu pour sortir de leur cachette. Bob fit de la lumière sachant que Grégoire : le major d'homme, saurait tenir sa langue s"il lui glissait un billet. Bob prit Geneviève à nouveau dans ses bras, et lui baisa le bout de son nez tout en la questionnant :

    — Que t'as encore dit mon oncle ? Que je t'aime et que rien, même pas lui ne pourra nous séparer et que je veux que tu sois ma femme, que je ne peux vivre sans toi ! Mon amour ! Je veux t'épouser ! Je te veux toute à moi ! Je veux te rendre heureuse et que nous ayons des enfants, si toi aussi tu le désires ?

    — Bob, arrête ! sois sérieux ! J'ai des chose grave à te dire.

    — parle, mon amour ! Qu'as-tu donc à me dire ?

    — Pas chez ton oncle. Viens? Partons d'ici : je me sens mal à l'aise dans ce manoir. Et si ton oncle revenait ? Allons-nous en tant qu'il est encore temps.

    Le jeune homme surpris, se demanda pourquoi le ton de Geneviève était si grave. Il se décida à relâcher son étreinte. Une ombre fugace passa sur son bonheur et un doute indescriptible l'envahit. Que s'était-il passé dans ce maudit bureau ?

     

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    L'ultimatum de l'oncle

     

    — Viens ! Ce n'est pas la peine de rester là. Nous rentrons à l'hôtel et tu m'expliqueras en route ce que mon oncle à bien pu te raconter pour te mettre dans cet état.

    Un peu plus tard, en sous sol, dans la Mercedes, Geneviève fut pressée de questions. La jeune femme n'en pouvait plus. Elle décida de ne rien cacher à Bob :

    — Je t'ai dis que ton oncle ne voulais plus que l'on ne se voit pendant les six mois à venir tant que ma situation ne sera pas stable, que mon divorce ne sera pas chose facile à obtenir et qu'il ne saurait être question de mariage entre nous, et encore moins que nous vivions ensemble, ce qui serait, pour le nom des Orial, même s'il n'y a plus que lui et toi comme représentant principal, à part des cousinages éloignés, un désastre financier. Il ne veut pas de scandale qui entacherait le nom de vos illustres ancêtres. Tu est son seul héritier et si tu ne te rends pas à ce qu'il désire pour toi, n'ayant pas d'autres choix, il nous séparera à tout jamais. Mon honnêteté n'est pas en cause à ce qu'il m'a dit, mais je ne pourrais jamais faire partie de votre famille dans l'état actuel de ma situation.

    Bob arrêta la mercedes sur le bas côté de la route, anéantit. Il resta un instant silencieux. ce qu'il ressentait était de la colère. Il essaya de se contrôler pour ne pas mettre mal à l'aise Geneviève :

    — Non ! Nous n'allons pas nous séparer, même pour six mois.  Il connait mon opinion sur ce sujet. Je vois qu'il n'a pas tenu compte de mon avis ! J'ai trente ans, bon sang ! Il ne va quand même pas me dicter ma conduite toute ma vie !

    — Ne parle pas ainsi Bob. Ne raisonnes pas sur le coup de la colère : tu pourrais le regretter par la suite. Je ne veux pas être la cause de votre mésentente.

    Bob Protesta :

    — Mais je suis plus que majeur et je me fiche complètement des ancêtres qui ont conduit leur vie à leur manière comme la fait mon oncle ! Il y a encore des descendants dans la familles qui seraient très heureux de récupérer la fortune colossale que mon oncle va laissé après sa mort si moi je refuse de reprendre les rênes des compagnies ! Je sais qu'il veut que ce sois moi qui lui succède ; mais je ne suis pas près à lui obéir. Je t'ai rencontré. Tu es mon avenir, mon destin et c'est tout ce qui m'importe. Savoir que tu vas être obligée de revoir ton mari, m'est insupportable !

    — Bob, je t'en prie, ne parle plus de lui. Je ne sais même pas si j'aurais la force de le revoir, car je n'ose te dire ce qui m'attend une fois seule avec lui dans ce taudis malsain.

    — Mais enfin : il faut bien que nous abordions ce sujet brûlant ! Tout va dépendre de lui pour ton divorce ! Te sens-tu capable de tenir six mois avec ce monstre ? Tu sais qu'il n'y aura pas de divorce, si lui ne donne pas son accord ?

    — Bob, je t'en prie ! Tais-toi ! fit Geneviève d'un ton suppliant. Je ne sais plus ce que je dois faire, dit-elle en cachant son visage dans ses mains.

    — Regarde-moi ! Dit Bob en l'attirant à lui, mais elle se dégagea doucement, en sachant très bien qu'elle ne pourrait plus se séparer de lui si elle s'abandonnait à son étreinte.

    —Bob, il faut que tu réalises ! Je t'aime follement, moi aussi, et plus que tout ! Je souffre autant que toi d'être contrainte de nous séparer parce que ton oncle nous impose se sacrifice ; mais si tu devais te brouiller avec lui, à cause de moi, tu finirais pas me haïr par la suite. Il t'a élevé. Tu es son héritier : rien ne doit entacher la réputation des salons de coiffure Orial.

     

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    L’ultimatum de l'oncle

     

    — Geneviève... Je...

    — Laisse-moi parler ou je n'en trouverai plus jamais le courage. Depuis que nous nous sommes rencontrés, et que tu as su me montrer que je pouvais te faire confiance, j'aurais tout voulu quitter pour toi. Je me voyais vivre avec toi pour toujours, me réveiller le matin avec ton regard posé sur moi, sentir le contact de ta peau, ton parfum, le contact de tes lèvres, me blottir au creux de tes bras au lieu de me retrouver auprès de cet homme que je hais. Bob ne disais mot, les yeux fixés sur le volant de la voiture, une blonde entre ses doigts. Il fumait nerveusement. Geneviève le regardait conduire, ne sachant plus comment s'y prendre pour expliquer le point de vue que Mr Orial voulait leur faire admettre. Néanmoins, elle se força de lui faire entendre raison :

    — Bob, essais de comprendre ! Ton oncle, d'après ses dires, ne veux pas nous séparer vraiment, mais simplement nous mettre à l'épreuve afin que nous soyons  sur de nos sentiments. Il m'a parlé de l'importance de la religion pour toi, si un jour nous devions nous marier. Tu devra renoncer à la cérémonie de l'église, je ne pourrais pas, comme il me l'a fait comprendre, faire un grand mariage. Nous nous marierons en secret car je serai une divorcée. Il est normal que ton oncle rêve d'un autre parti pour son neveu. N'oublie pas tous les sacrifices qu'il a dû faire pour t'élever, te donner une éducation, paie tes études d'ingénieur chimiste. Tu es comme son fils et il veut le mieux pour toi. Pour une homme de cet âge, je trouve qu'il est large d'esprit ! Il ne m'a pas exposé un refus catégorique à notre liaison ! Simplement il nous impose le temps de la réflexion, car il trouve que notre idylle est trop récente pour déjà penser au mariage qui est ton désir avant d'être le miens : je suis mariée et le divorce est primordial avant de penser à notre union. Sur cette question, je trouve, malheureusement, qu'il a entièrement raison. Il serait préférable de nous rendre à son opinion qui est judicieuse, même si cela ne nous convient pas. Sur son visage, la contrariété se lisait :

    — Mon héritage m'importe peu si je dois me séparer de toi. Fît Bob. Je suis en possession de ce que m'ont laissé mes parents. Mon oncle en a été le tuteur jusqu'à mes vingt et un ans, et il est toujours placé puisque je travaille dans l'entreprise familiale. Mon héritage est d'importance, mais mon oncle ne peut me le refuser si je désire faire ma vie avec toi. Je suis maître de mes décisions.

    — Mon amour, il vaut mieux que nous essayons de ne plus nous voir pour un certain temps. Pour le moment, je ne suis pas prête à aller retrouver mon mari. Je ne serai plus capable de vivre avec lui, subir son alcoolisme, sa violence et continuer la supercherie que je lui joue depuis un bout de temps quant à mon travail : ce serait trop dur, sans compter que s'il découvrait ce que je lui cache depuis longtemps, il me ferait... Non ! Je ne veux plus le voir ! Je resterais à l'hôtel, là où nous sommes aimés. Nous tiendrons le plus longtemps que nous en serons capable. Si nous lui démontrons qu'entre nous, c'est très sérieux, que nous avons écouté ses conseils,  il ne se mettras plus en travers de notre chemin. Il me l'a assuré. Nous pourrons toujours nous téléphoner. Promets-moi que tu sauras être sage, mon tendre amour !

    Bob, sans un mot, gara la Mercedes le long du boulevard Jean-Jaurès, et malgré le levier de vitesse qui le gênait, il se pencha vers elle, la prit dans ses bras et la serra contre lui, éperdu d'amour devant le sacrifice qu'elle consentait à faire pour  garder celui qu'elle aimait. Leurs lèvres se joignirent dans un baiser passionné auquel elle répondit avec autant d'ardeur. A regret, il se détacha d'elle, mit le contact et toujours sans dire une seule parole,  il démarra brusquement. Tout le trajet fut silencieux. Geneviève, les larmes aux yeux, perdue dans ses pensées, revivait tous les événements qui s'étaient succédés dans la journée depuis le moment ou Geneviève avait été convoquée par l'oncle de Bob, et jusqu'à cet instant de choix douloureux que devait être leur séparation. Bob, le pied sur l’accélérateur, bouillait intérieurement devant l'ultimatum de son oncle qui n'était pas en accord avec ses idées.

    Arrivés devant le grand hôtel ou ils avaient pris leurs habitudes, Bob sortit de la Mercedes, ouvrit la portière à Geneviève pour l'aider à descendre, et donna les clef au chauffeur de l'établissement préposé à ce travail qui prit soins d'aller la garer à sa place habituelle. Ils salua le portier, s'empressa de demander au réceptionniste la clef de leur suite, et sans attendre, prirent l'ascenseur. Arrivés au troisième étage, toujours silencieusement, ils empruntèrent le couloir menant à leur nid d'amour ou Bob ouvrit l'une des portes et une fois à l'intérieur, retourna l'accroche-porte du côté : " Ne pas déranger ", puis referma la porte.

     

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