• Chez tante Odile page -2-

     

    Chez Tante Odile

     

    Le major d’homme et l’intendante, gouvernait tout ce petit monde en se répartissant les tâches. Les jardiniers au nombre de deux. Le chauffeur qui avait conduit la berline, se chargeait de commander les trois préposés à l’entretien des autres voitures du parc automobile.

    Ma tante donna des ordres pour que l’on me prépara un bon bain relaxant avec des herbes parfumées afin que je reprenne des forces. Ma tante avait fait préparer la plus belle des chambres de l’aile du château se trouvant placée plein sud. La sale de bain était immense et très fonctionnelle. Il y avait toutes les commodités. Dans ma chambre, sur la coiffeuse de style régence, trônaient des parfums de luxe et tout ce qu’il fallait pour me faire belle. Des vêtements assez amples pour que je ne sois pas gênée, vu mon état, se trouvaient sur mon lit à baldaquin.

    La garde robe, était pleine de jolies tenues juste à ma taille, avait été choisi par ma tante, car l’on s’habillait au château pour le break-faste et le dîner. Malgré mon état, il fallait que je sois au mieux de ma personne.

    Après que l’on m’eut porté ma bien insignifiante valise en carton, tante Odile fit tout jeter, et me conseilla de me reposer jusqu’à ce que l’on vienne me réveiller : ce que je fis sans me faire prier. Il me sembla avoir dormis longtemps avant qu’une jolie jeune fille désignée pour s’occuper de moi au levé comme au couché, vienne me réveiller. Elle m’aida à choisir ma robe, me coiffa, me fit choisir un joli collier pour agrémenter la toilette qui n’était pas la même qu’au sortir de mon bain. A mon arrivée, lorsque la femme de chambre désignée pour être exclusivement à mon service, fut horrifiée par le spectacle que mon corps déformé, entouré de bandage, Elle prévînt immédiatement tante Odile. A la vue des traitements relevant plus de tortures plus qu’inhumaines que j’avais subit et subissait encore par ma mère en arrivant chez ma tante, elle ne voulu plus aucune autre personne qu’elle pour s’occuper de moi. Le lendemain matin, au moment du bain, tante commença par m’enlever tous ces bandages qui me comprimaient le ventre et la poitrine, ce qui me fît très mal. Horrifiée, elle décida donc de me les laisser pour quelques jours encore tout en commençant par les desserrer un peu plus à chaque toilette du matin et du soir. Ma tante était offusquée de tant de cruauté de la part de sa belle sœur. Ici, dans cet immense demeure, je n’en revenais pas d’avoir pour moi toute seule une femme de chambre qui devait s’occuper du ménage, et daccéder à mes moindres désirs pour que je puisse me reposer le plus possible. Je n’avais donc rien à faire, à part me promener dans le grands parque avec ma tante, parler de ma vie avec ma mère, mes sœurs et la passivité de son frère à mon sujet. Bien sûr, j’eus droit au récit de l’existence qu’elle menait avec le grand amour de sa vie : Lord Byron. Nous prenions avec ma tante, vers cinq heure, le thé sur la grande terrasse de ma chambre en écoutant de la musique classique, Je lisais, me reposais le plus possible. Ma tante s'occupa tellement bien de moi pendant les quelques mois qui me séparait de mon accouchement, que j’avais repris du poids, affichant un ventre bien rond faisant plaisir à voir.

     

      A suivre... 

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 26 Janvier 2018 à 11:34

    Bonjour

    en parcourant le texte de cette visite chez Tante Odile je te souhaite un bon weekend

    enfin un texte plus positif que les précédents

      • Vendredi 26 Janvier 2018 à 12:56

        Mon cher Philippe,

        Il faut que tu comprennes que cette histoire est principalement du vécu ! La vie de la personne que je ne veux pas nommer ici, se confond dans l'histoire que tu lis. Les scènes de violence sont réelles! Bien sûr, il y a des passages romancés pour les besoins de l'histoire, parce que je ne peux pas tout connaître de la vie de cette personne qui est trop près de moi filialement ; mais j'en connais assez pour me permettre d'écrire cette vie qui sera, par endroit, inévitablement romancée. Comme Je l'explique dans "Accueil ", tous les protagonistes de cette histoire sont décédés.

        Bon week-end mon ami Philippe ! Ghis.

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