• Chez Orial page -1-

     

    Chez Orial

     

    Si vous le désirez mademoiselle…

    Non. Pas mademoiselle. Madame : je suis mariée.

    L’homme eut l’air surprit ; mais, néanmoins, il continua :

    Ah ! Bien. Je disais donc, madame, que si vous le désirez, vous pouvez commencer ce matin. Geneviève n’extériorisa pas son enthousiasme, mais elle accepta sans l’hombre d’une hésitation l’offre qui lui était faite par le directeur du salon Orial. Son calcul fût vite fait dans sa petite tête blonde : Sa journée se terminait à dix neuf heure. Son mari ne revenait pas avant vingt deux heure, le temps de faire son tour chez le bougnat, et de bien s’abreuver, cela lui laissait largement le temps de regagner son domicile, de se démaquiller, se déshabiller, de tout faire disparaître de des effets qui auraient pu la trahir, se mettre en robe de chambre, et préparer quelque chose à manger si monsieur avait faim en rentrant : s’il rentrait, car une fois complètement saoul, il lui arrivait souvent de dormir chez quelques les fille de joie de sa connaissance : ce qui arrangeait bien Geneviève.

    Le lendemain matin, n’ayant pas eu à se disputer pour la énième fois avec Robert puisqu’il n’était pas rentré de la nuit, Geneviève fit sa toilette, choisit une tenue adéquate pour travailler tout en étant présentable, prit soin de son maquillage, pour être encore plus avenante et plaire à la clientèle. Comme elle était en avance, elle décida de prendre son petit déjeuner prêt du salon. Elle se sentait tellement bien, détendue, libre, qu’elle profita de sa grande tasse de café crème et de deux gros croissants tout frais et encore chauds. Elle aperçu Juliette : une grande fille mince et brune, très sympathique, et lui fît signe de venir la rejoindre, ce que la jeune femme fît. Elle commanda la même chose que Geneviève, et elles discutèrent de tout et de rien jusqu’à l’ouverture du salon Orial. Après avoir souhaité le bonjour à son patron, elle reçu sa blouse rose afin de manucurer la clientèle sans se tacher. sans plus de préambules, Geneviève suivit Juliette qui, dans un premier temps, devait la former pour apprendre la manucure. En ce temps éloigné de plusieurs décennies, la plupart des métiers s’apprenaient, selon le terme employé : sur le tas. Le salon Orial dégageait une atmosphère presque irréelle avec une musique douce diffusée de l’arrière salle où l’on rangeait les produits de toutes sortes.

     

    A suivre...

     

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