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    Refus du passé 

     

    — Quai-je fais  pour mérité ton mépris ?

    — Tu oses me poser la question ! Tu aura beau nier tout le mal que tu m'as fais, rien ne s'effacera de ma mémoire ! Tu t'es largement fais les dents sur moi  et tu ne m'as jamais donné d'amour ! Tu n'a jamais voulu d'enfant et Dieu t'a punis en t'obligeant à en élever sept. J'était le souffre douleur de toute la fratrie ! Petite, je te craignais au point de uriner sur moi lorsque tu apparaissais ; mais plus maintenant !

    Jusqu'à mon mariage grotesque avec ce paysan dont tu mas affublé pour te débarrasser de moi, tu as exercé avec délectation ta tyrannie ! Tu m'as jeté, avec l'aide du père de Robert, dans les bras de son fils que je n'aimais pas, et qui ne m'aimait pas non plus ! Vous avez conspiré tous les deux afin d'associer vos deux famille dans le but d'agrandir vos patrimoines : pas pour nous, mais pour vous ! Tu me croyais docile, obéissante, sans cervelle, soumise et insignifiante, et bien c'est raté ! Je ne supporterai jamais plus d'avoir la bride sur le coup, et tu es comprise dedans ! Tu as exercé tes griffes sur moi parce que j'étais mineur et que je ne pouvais rien faire pour t'échapper ! Si j'ai accepter ce mariage ridicule, c'est parce que je voulais m'extirper de ton emprise ! Bien mal m'en a pris : c'était la pire chose qui devait m'arriver, et par ta faute ! Si tu pouvais comprendre ce que je peux te haïr !

    — Taie toi ! Je ne veux plus t'entendre ! Tu es une mauvaise femme !

    — Tu ne t'es jamais regardé dans ta glace le matin en voyant les traits de ton visage refléter ta cruauté, et demandé si ce n'était pas toi qui avait la méchanceté chevillée au corps... mère ? Tu devrais faire un peu ton examen de conscience. argumenta Geneviève tout en avançant vers sa mère qui se tenait campée sur ses deux jambes dans l'escalier qui menait à la chambre de la petite, l'empêchant ainsi de passer pour aller reprendre la petite Elisabeth. Mme "D" ne bougeait pas d'un pouce et toisait sa fille, espérant la faire renoncer à son projet ; mais Geneviève avança d'un pas assuré sur sa mère et lui lança :

    — Laisse-moi passer ! Pousse-toi !

    — Non. Tu ne la verras pas : tu va la perturber. Elle à besoin de calme et de stabilité. Ce n'est pas toi qui va la lui procurer !

    — Tu oses parler de stabilité alors que tu t'es complètement fichu de la mienne ?! J'avais besoin de l'amour de mes deux parents et pas de cette indifférence causée par la lâcheté de mon père pour te laisser mener toute la maison et ton couple comme tu l'entendais ! Je n'ai eu que des corrections de ta part, des maltraitances, des brimades, des insultes, des punitions et punissions injustifiées ! Tu croies devoir me donner des leçons ?! A présent, ton rôle de grand-mère est terminé ! Tu en as bien profité ; mais je ne peux, ni ne veux te laisser jouir de ma petite Elisabeth indéfiniment, alors que tu n'as pas su ou voulu me donner d'amour ! Mes sœurs étaient mieux traitées que moi ! Je vais m'occuper moi-même de ma petite fille afin de la soustraire à ta néfaste influence. Laisse-moi passer Geneviève poussa sa mère sans ménagement pour avoir le champ libre, mais une fois qu'elle eu dépasser sa mère, celle-ci attrapa sa fille par les cheveux pour la retenir, et la gifla. Geneviève stupéfaite par le culot de Mme "D" resta une fraction de seconde sans réaction puis, à son tour, lui administra une magistrale paire de gifles en lui annonçant le coup de grâce :

    — Ecoute-moi bien parce que c'est la dernière fois que vous me voyez avec ma fille : aussi bien père que toi ! Tu en a bien profité en venant la chercher à l'Hôpital avant qu'on ne la mette à l'institue des enfants trouvés. Tu es venu  sans même avoir une onze de compassion pour ce qu'il venait de m'arriver, et si j'allais ou non, m'en sortir ? Je n’oublierais jamais le mal que tu m'as fais tout le long de ces années, tes préférences quant à mon frère le violeur et mes sœurs ! Ce que j'ai enduré à cause de ta cruauté ! C'est moi qui ait le dessus sur toi aujourd'hui, et n'oublie pas que je peux tout dévoiler au père Cadoret de tes combines afin que rien ne se sache dans le village avant de venir en banlieue Parisienne, et de ce que tu as fais de mes enfants. Je vomis sur le viol de ton fils adoré sur ma personne lorsque je n'avais que quinze ans ! Les rumeurs et les quand dira-t-on vont si vite ! Les gens que vous connaissez s'en feraient des gorge chaudes s'ils savaient les atrocités que tu m'as fais endurer, et tu ne pourrais supporter que le nom des Delaplace soit sali ! Tu te rends compte ? Une des filles de la famille Delaplace...  Tu n'a jamais pu accepter la véracité des faits concernant les vices ton fils aîné !  Si je suis devenue ce que je suis aujourd'hui, c'est bien par ta faute ! Violée par un mari chaque fois que cela lui chantait, molestée afin d'obtenir ce qu'il voulait, sans compter qu'il s'est accaparé ma dote que tu as bien été obligé de me donner en cadeau de noces afin que la famille Cadoret croient en ton honnêteté et accepte ce mariage ! Ça fait beaucoup toutes ces mesquineries ! Je ne te pardonnerais jamais la mort de ma petite Chantal sous l'explosion de munissions non désamorcées de la guerre de quatorze dans les caves de l’orphelinat ou tu l'as placé comme enfant née de père et de mère inconnus, loin de moi, pour que je ne puisse pas la retrouver ! Je n'étais pas vierge à cette mascarade de mariage, et tu le savais très bien! Tu es répugnantes et un monstre d'égoïsme ! Ne t'avise pas de m’empêcher de reprendre mon enfant ! Il pourrait t'en cuire ! Sur ses dernières paroles, Geneviève alla chercher sa petite fille et quitta le bazar sans un  regard  sur son passé.

     

    A suivre...

     

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