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    Refus du passé

     

    Après toutes les épreuves qu'elle avait subit depuis sa toute petite enfance, il n'était plus question que quiconque mette son nez dans sa vie. De par ses innombrables maltraitances don sa mère s'était rendue coupable, et de son père qui se désintéressait des maltraitances que la jeune fille subissait, elle avait décidé de s'affranchir de sa famille et par la même occasion, de sa belle famille. Tous réunis, ils ne pouvaient plus rien contre elle. Seul son père lui faisait de la peine pour sa nonchalance et le peu de participation, autant dire, nulle, quand à l'autorité qu'il aurait dû avoir sur sa femme. Elle aimait ce père trop mou, mais il n'avait pas su la protéger, alors que de se rendre plus présent et montrer que c'était de lui que dépendait l'autorité afin de faire régner la paix dans son foyer, aurait été nécessaire : surtout, prendre sa défense contre sa mère et ses sœurs, ce qu'il n'avait pas jugé utile. Elle en avait beaucoup souffert enfant et encore plus jeune fille. Ce vide de tendresse et d'amour parental ne se comblerait jamais. Quant à Robert, elle en était débarrassée pour un bon bout de temps. Elle ferma la porte du deux pièce qu'elle exécrait, et quitta l'immeuble sans se retourner.

    Chez Pierre, Geneviève baignait dans la tranquillité. La joie de vivre et l'amour pour sa petite fille ainsi que beaucoup d'attention envers elle-même, la comblait. Elle avait bien l'espoir de retrouver du travail dans la même branche : la coiffure, mais pour le moment, ce n'était pas possible. Sa petite avait une baby sitter absolument pas comparable aux nourrices ou Elisabeth avait été placée. Pierre tenait à subvenir à tous les besoins de la petite, ainsi qu'au salaire de la garde d'enfant. Elisabeth atteignait ses quatre ans et faisait la joie des domestiques. La grande villa de Pierre raisonnait de rire d'enfant, et cela lui plaisait beaucoup. Il était enchanté d'avoir cette petite bonne femme avec sa mère en sa demeure. Souvent, il se prêtait à rêver que tôt ou tard, ils formeraient couple avec celle qu'il aimait, tout en sachant que pour le moment elle n'éprouvait pas les même sentiments que lui. Serait-il possible que, petit à petit, sa reconnaissance, grâce à son soutient indéfectible se change en de l'amour ? Ce même amour qu'il ressentait pour elle depuis qu'il l'avait sauvé et réapprit à vivre ? Il était foncièrement éprit d'elle, mais il gardait le silence de plus en plus dur à conserver au font de lui en ce qui concernait ses sentiments, parce qu'il craignait que sa protégée, prenant peur, ne veuille s'en aller de chez lui. Malgré son air pensif qui, par moments, inquiétait le chirurgien, elle semblait heureuse, malgré son regard triste lui rappelant qu'elle n'avait pas encore fait le deuil de son fiancé trop tôt disparut.

    Geneviève ne perdait pas espoir de retrouver une place de première coiffeuse, et souvent, elle passait l'après-midi à courir les salons ; mais pas mal de ces établissements ne lui convenaient pas. Elle désirait retrouver un poste dans les salons de coiffure ORIAL ; mais elle appréhendait que l'oncle de Bob la repaire et la fasse licencier. Cafardeuse, elle se prit, sans s'en rendre compte, à reprendre le chemin de son ancien emploie et attendit que Juliette sorte du salon afin de prendre sa pose. Lorsque les deux amies se sont aperçuent, elle se sautèrent dans les bras l'une l'autre et s'embrassèrent, heureuses de se retrouver. Elles se s’arrêtèrent dans le grand café de la place pour se restaurer et bavarder un peu sur tout ce qu'il était arrivé depuis son départ. Juliette était au courant de leur accident à cause de la foudre, et du décès de Bob Orial.

    — L'oncle  de Bob qui ne voulait pas de cette unions, considérant que tu était la responsable de la mort de son neveux, avait exigé que tu sois licenciée. Le vieux était furibond s’exclama Juliette ! Dans son regard, sa haine était palpable ! Patrick à bien cru qu'il allait avoir une syncope. Il était rouge et hurlait devant les clients à un point tel que nous étions tous gênés. Patrick Téléphona à l'hôpital pour que l'on vienne le chercher : le vieux n'était pas loin de faire une attaque, et nous rester sur les bras devant toute la clientèle.

    Geneviève n'en revenait pas. Pourquoi tant de haine après elle ?  Son neveu s'en était allé, mais elle n'y était pour rien si ce soir d'orage, la foudre s'était abattue sur la voiture de Bob. Elle avait, d'ailleurs, bien faillit y rester elle aussi ? Sa tristesse reprenait le dessus, et son amie essaya de la consoler du mieux qu'elle le pu ne sachant comment faire pour la voir de nouveau sourire. C'était un bien triste malheur mais la vie ne faisait de cadeau à personne et il fallait qu'elle se reprenne pour avancer...

     

    A suivre...

     

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